Que vous soyez fin connaisseur en horlogerie, ou simple amateur de montres, vous connaissez certainement Breitling : l’iconique Navitimer, les publicités avec les avions de la Royal Air Force, les chronographes aux dimensions XXL ou même la Chronomat et son fameux bracelet rouleaux… Mais la marque de Saint-Imier peut encore vous réserver quelques surprises. Voici 10 choses que vous ne saviez (probablement) pas sur Breitling.

1. Le premier chronographe pour montre-bracelet

Le principe du chronographe a été créé par Louis Moinet en 1816. Mais c’est Breitling qui, les premiers, ont proposé un chronographe sur une montre-bracelet, en 1915. Jusque-là, cette complication n’était présente que sur des « stop-watch », c’est-à-dire des chronographes de poche. C’est aussi Breitling qui plaça les poussoirs à 2h et 4h, respectivement en 1923 et 1934, ce qui deviendra dès lors la configuration standard. Ces innovations marquent le début des chronographes modernes et préfigurent la longue histoire d’amour entre Breitling et cette complication.

2. On doit les premiers contrôles de vitesse à Breitling

En 1905, Breitling sort la Vitesse : un chronographe de poche avec compte-à-rebours/tachymètre dont la précision et la fiabilité sont extraordinaires pour l’époque. Les automobilistes fortunés l’adoptent immédiatement pour mesurer la vitesse de leurs bolides…tout comme la police ! Peu de temps après, apparaissent les premières contraventions pour excès de vitesse, en Suisse. L’ancêtre des radars, en somme.

3. Le premier chronographe à être allé dans l’espace

Le chronographe le plus célèbre de la NASA est bien évidemment la Speedmaster. Mais la montre d’Omega ne peut pas revendiquer le titre de « premier chronographe dans l’espace ». Cette distinction revient à la Breitling Navitimer Cosmonaute. Sept ans avant l’alunissage, en 1962, l’astronaute Malcolm Scott Carpenter porte une Breitling Cosmonaute pour son vol extra-atmosphère à bord de la capsule Aurora 7. Un modèle spécifiquement créé pour l’occasion, avec notamment une règle à calcul et un affichage de l’heure en 24h.

4. James Bond aussi, a porté une Breitling

Le plus célèbre des agents secrets a eu plusieurs marques de montres à son poignet. Rolex, Seiko, Omega, pour ne citer qu’elles. Mais en 1965, pour le film Opération Tonnerre, c’est Breilting qui accompagne 007 dans ses aventures : Sean Connery porte une Breitling Top Time Chronographe. Un modèle bien entendu gadgétisé par les services secrets de sa Majesté, puisqu’il est équipé d’un compteur Geiger, pour mesurer les niveaux de radiation. Son étrange boîtier lui, a été conçu spécialement pour le film.

5. La véritable vocation de la Breitling Chronomat

L’image de Breitling est aujourd’hui indissociable de l’aviation. À tel point que l’on pourrait croire que tous les chronographes de la marque sont destinés à se retrouver dans un cockpit. Mais ce n’est pourtant pas le cas de la Chronomat à sa sortie. Ce modèle historique, l’un des plus anciens du catalogue, a été conçu à l’origine pour aider les scientifiques et les mathématiciens dans leurs travaux, grâce à sa règle à calcul intégrée dans la lunette. D’où son nom : Chronomat, pour « Chronographe-Mathématiques ».

6. Sans Chronomat, pas de Navitimer !

La Navitimer, sortie en 1952, est l’un des modèles les plus emblématiques de Breitling. Son design est immédiatement reconnaissable, avec sa lunette incurvée et cannelée, sa règle à calcul, et la disposition de ses compteurs. Mais ces éléments distinctifs sont en fait issus d’un autre chronographe, sorti une dizaine d’années plus tôt : la Chronomat. Aujourd’hui, ce modèle n’a plus grand-chose à voir avec ceux d’origine, mais la filiation est bien là.

7. Tous les mouvements à quartz Breitling sont certifiés COSC

La certification COCS est une pratique relativement courante pour les mouvements mécaniques haut de gamme. Mais elle l’est beaucoup moins pour les mouvements quartz. Pourtant, tous les mouvements quartz de Breitling sont inspectés, vérifiés, mesurés et finalement certifiés par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres, alias le COSC. Pour de tels mouvements, la tolérance est extrêmement faible : plus ou moins 0.7 sec/jour en usage normal. Avec cette certification, les Breitling à quartz peuvent donc se targuer d’être de véritables chronomètres, au sens strict du terme.

8. Un système d’urgence qui a (vraiment) sauvé des vies

Breitling a été la première maison horlogère à incorporer, dans certains de ses modèles, un module d’urgence, à partir de 1995. Il s’agit d’une balise qui émet un signal de détresse, utilisable par les services de secours. Et ce système n’est pas qu’un gadget ! Il a déjà prouvé son efficacité à plusieurs reprises, et a véritablement permis de sauver des vies. Peu de montres peuvent en dire autant.

9. Son premier chronographe maison est (très) récent

Breitling a une solide réputation quand il s’agit de produire des chronographes performants. Mais paradoxalement, la marque s’est très longtemps appuyée sur des mouvements issus d’autres fabricants : Venus, Valjoux ou ETA. Et il a fallu attendre 2009 pour voir apparaître le premier mouvement entièrement maison : le B01. Un calibre automatique de haute volée : roue à colonne, 47 rubis, 70 heures de réserve de marche, 3 sous-compteurs… Et pour couronner le tout, une garantie de 5 ans pour tous les modèles embarquant ce mouvement.

10. Breitling a produit énormément de modèles anonymes

Pendant près de 40 ans, ni le logo ni le nom de la marque n’ont figuré sur les montres Breitling. En effet, entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème, les maisons horlogères n’avaient pas pour habitude de signer systématiquement leurs produits. Elles n’en voyaient tout simplement pas l’intérêt. L’heure n’était pas encore à la construction d’une image de marque, bien loin des stratégies commerciales et marketing d’aujourd’hui. Depuis, les choses ont bien changé, ce qui rend ces modèles « anonymes » encore plus désirables auprès des collectionneurs.

Visiter le site officiel : www.breitling.com

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