Omega Speedmaster Professional : Histoire de la Montre de l’Espace

Le « chronographe le plus célèbre au monde », voilà ce qu’annonce de site d’Omega à propos de la Speedmaster Professional. C’est très prétentieux, oui, mais aussi très vrai. C’est l’un des parfaits exemples de montres mythiques que vous découvrirez sur Le Petit Poussoir. Si vous ne la connaissez pas encore, ou peut-être pas assez, vous allez découvrir ce qui a fait sa renommée depuis plus de 50 ans.

Histoire d’une montre mythique

C’est en 1957 que la course à l’espace entre les États-Unis et l’Union soviétique a commencé, d’abord avec l’envoi des premiers satellites artificiels puis avec les premiers vols d’humains dans l’espace. À l’époque, la Speedmaster avait été conçue pour les pratiques sportives avec sa lunette tachymètre permettant de calculer la vitesse. Omega n’avait encore pas la moindre idée de ce que celle-ci allait devenir ni endurer.

Pour la NASA, partir à la recherche d’une montre autonome capable d’accompagner les astronautes fût donc une nécessité. En 1965, une sélection d’une dizaine de montres, dont une Rolex Daytona et une Longines Wittnauer, passèrent une batterie de tests de résistance à des conditions extrêmes : haute/basse températures, humidité, oxygène, chocs, accélération linéaire, vide, pression et vibrations.

La Speedmaster « Moonwatch »

L’Omega Speedmaster passa l’ensemble de ces épreuves avec brio et devînt alors la seule montre habilitée aux vols de la NASA. Mais c’est en 1969 que la légende naquit réellement lors de la mission Apollo 11 : Buzz Aldrin foula le sol lunaire, en faisant ainsi seule montre à être allée sur la Lune. D’où son surnom,  « The Moonwatch« , qui la suit encore aujourd’hui.

Dotée d’un cadran noir, ses aiguilles centrales sont revêtues de Super-Luminova émanant une lumière verte dans la pénombre. Son verre en hésalite, un type de plexiglass (moins solide que le verre de saphir mais) très utilisé dans les années 50 protège ses trois compteurs (12 heures, 30 minutes, 60 secondes) respectivement placés à 6, 3 et 9 heures.

Côté mécanique, elle est équipée d’un calibre Omega à remontage manuel avec une réserve de marche de 48h. Le calibre 321 d’origine a été remplacé en 1968 par le calibre 861, qui fût lui-même substitué par une version améliorée aux finitions rhodiée (revêtement de rhodium, un type de platine), le 1861, puis embelli pour devenir le 1863. Au final, c’est virtuellement le même que celui porté par Buzz Aldrin lorsqu’il a posé pied sur la lune.

Maintenant, le nerf de la guerre : son prix. Vous pouvez la trouver neuve à 4100€ (modèle 3570.50.00) très facilement. Soyons plus intelligents et intéressons nous plutôt à sa côte d’occasion. Celle-ci affiche 1500€, même si la réalité de l’offre et de la demande l’amène plutôt aux environs de 2000€, et est en constante augmentation. Plus qu’un garde-temps, c’est donc aussi un bon investissement. Et pour finir, une belle petite vidéo pour la voir sous toutes ses coutures :

Montre Omega Speedmaster Professional / Caractéristiques

• BoÎtier : Acier inoxydable
• Diamètre : 42mm
• Épaisseur : 13mm
• Type de verre : Hésalite
• Mouvement : Automatique
• Résistance à l’eau : 50m
• Type de fermoir : Boucle déployante

CÔTE DE L’OCCASION /   À Partir de 1500€