En novembre dernier, nous avons publié un article test sur la Magrette Regattare Tiki. Et ce n’est pas du tout un hasard si nous en reparlons aujourd’hui, car l’homme derrière Magrette est aussi celui qui se cache sous Belmoto. Si vous avez suivi l’histoire, il s’agit en effet de Dion McAsey, un néo-zélandais passionné d’horlogerie qui s’est fait une très bonne réputation. Cette nouvelle marque lancée au mois de décembre a été créée dans la même lignée que Magrette. Même pedigree et même qualité de matériaux, mais dans un esprit saluant une époque où conduire une moto ou une voiture de course était synonyme de sueur et de sang. Un véritable culte de la machine où l’homme était seul maître de l’action. Pas de circuits électroniques, la force physique et la persévérance étaient des qualités nécessaires.

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S’inspirant de stars de cinéma immortelles et de moments clés dans l’histoire de la vitesse, Belmoto conçoit des garde-temps pour les amateurs de course automobile et pour la nouvelle génération d’amateurs de café racers. On y reconnaît très rapidement la touche Magrette, qui elle se concentre sur la plongée et la mer en général. Ici, chaque montre renferme une multitudes de détails rappelant les mécaniques de course, ainsi que des chronographes. La marque propose pour l’instant deux collections que voici :

Tourer

Cette première collection tire son essence des années 70 et de cette cool attitude hollywoodienne qui se rattache aux stars de l’époque. On pense forcément à Steve McQueen dénommé le « king of cool » qui illustre parfaitement cela. La Tourer arbore un boîtier de 42mm en acier inoxydable 316L brossé surmonté d’un lunette polie et d’un verre saphir bombé avec traitement anti-reflets. Le fond de boîtier lui, est transparent et fumé avec un rendu jaunâtre rétro dévoilant une masse oscillante prenant la forme d’un volant de voiture. On remarque la présence d’une seconde couronne qui, grâce à une lunette rotative interne, permet de régler un second fuseau horaire. C’est une fonction qui se fait trop rare et qui permet, sans complication au niveau du mouvement, de suivre le temps dans un autre coin du monde.

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Le cadran avec dateur lui est constitué de deux couches permettant de créer de la texture et de la profondeur ainsi qu’appliquer parfaitement le SuperLuminova C3 sur les index, d’où une couleur verdâtre, pour une lecture optimale dans la pénombre. La couronne inférieure est vissée et la montre est étanche à 200 mètres, une chose peu commune pour une montre du style. Ça, c’est la touche Magrette. La montre est animée par un mouvement automatique japonais, calibre Miyota 9015 avec fonction stop seconde pour un réglage optimal de l’heure. C’est un excellent mouvement qui rivalise avec le célèbre ETA 2824-2. Équipé de 24 rubis et d’un amortisseur de chocs, celui-ci oscille à 28’800 A/h et possède une réserve de marche de plus de 42 heures. Le bracelet en cuir, équipé d’une boucle ardillon brossée, est sublime avec des surpiqûres croisées formant un aspect matelassé rappelant les intérieurs de voitures de luxe. Le modèle Tourer est décliné en 3 coloris avec une finition or ou argent et proposé à 700$.

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Trackday

La Trackday est en quelque chose le modèle phare de Belmoto, pour l’instant en tout cas. Car soyons honnêtes, une véritable montre de course se doit de posséder un chronographe. On y retrouve ici aussi la même lunette rotative interne, d’où l’ajout d’une couronne supplémentaire à 10 heures. Le boîtier conserve sa forme coussin, sa dimension de 42mm en acier 316L, sa finition brossée puis sa lunette polie. Le plus grand changement visuel se situe forcément au niveau du cadran, bi-compax, qui se voit doté d’un totalisateur totalisateur 60 minutes à 9 heures puis 24 heures à 3 heures. Le guichet de date s’est pour le coup déplacé à 6 heures. Les bracelets aussi changent de look en adoptant une finition perforée, plus commune mais aussi très efficace, avec une couche de Lorica, une matière synthétique améliorant la résistance à l’eau.

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Cette montre gagne en fonction mais perd au niveau mécanique. Forcément, si Belmoto avait opté pour un mouvement automatique avec chronographe, la facture aurait radicalement grimpé. Pour le coup, la marque a opté pour un mouvement hydride méca-quartz, calibre Seiko VK64. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, c’est  simple : il s’agit d’un mouvements à quartz avec des rouages. Le plus souvent, le mécanisme des heures/minutes/secondes et date sont gérés par le mécanisme à quartz alors que la fonction chronographe (départ/arrêt/remise à zéro) est mécanique. On y retrouve  ici aussi l’étonnante étanchéité de 200 mètres qui fait forcément plaisir. La Trackday est déclinée en 4 coloris avec des finitions de couleur noire/dorée/argentée, et proposée à 500$.

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Si Belmoto évolue comme Magrette, c’est une marque à surveiller. Vu le départ, on peut s’attendre à une belle course car c’est plutôt prometteur. Espérons que nous pourrons en tester une rapidement pour vous faire un retour complet. Au plaisir !