Zenith Defy Skyline : El Primero dans une 3 aiguilles ?

Par Xavier B. • 2 ans plus tôt

Fév
2022

Après la très charmante Revival A3642, que nous vous présentions ici, Zenith poursuit le développement de sa collection Defy. Au programme, un modèle sport-chic inédit, qui associe des lignes résolument modernes, un bracelet intégré, et le fameux mouvement El Primero. Zoom sur la Zenith Defy Skyline.

Le sport-chic selon Zenith

La collection Defy est née à la fin des années 60, avec une volonté farouche de proposer des montres tournées vers le futur, et qui rassembleraient toutes les innovations de l’époque. Et c’est toujours cet esprit avant-gardiste qui anime la collection aujourd’hui. La preuve avec cette nouvelle Defy Skyline. Que ce soit pour le boîtier ou pour le bracelet intégré, les lignes de la Skyline sont tendues et les angles sont saillants. Et la lunette à 12 facettes renforce encore ce côté industriel et brut, caractéristique de la collection.

Mais le dessin de la Skyline ne le limite pas à cela. Bien au contraire. Le cadran a fait l’objet d’une attention toute particulière. Il arbore une texture unique, faite d’un quadrillage de petites étoiles. Et si ces étoiles vous rappellent quelque chose, c’est normal : elles s’inspirent directement du logo de la marque dans les années 70. Ce cadran amène un peu de délicatesse et d’élégance à la montre, pour lui conférer un vrai côté sport-chic. Mais un autre élément du cadran se distingue dès le premier regard : la petite seconde. D’une part, elle est placée à 9h. Il peut s’agir d’un emplacement inhabituel… sauf lorsque l’on connait l’importance des chronographes pour la marque. Car dans ce type de montre, la trotteuse est bien à 9h. D’autre part, cette petite seconde présente une particularité peu commune : elle fait le tour de son sous-cadran en seulement 10 secondes. Là encore, il faut y voir une référence évidente aux chronographes de Zenith, capables d’afficher une mesure de temps au 1/10^ème de seconde près.

La Defy Skyline est proposée en trois coloris : bleu, noir et argenté. Tous sont disponibles sur un bracelet intégré en acier, mais aussi sur un bracelet en caoutchouc. Et pour passer de l’un à l’autre, rien de plus simple, grâce au système de changement rapide propre à a la marque composé d’un bouton-poussoir central.

Un mouvement El Primero à 3 aiguilles ?

La Defy Skyline n’est pas seulement un (très) bel objet. Elle possède également une mécanique de haut vol. En effet, elle est animée par le nouveau calibre El Primero 3620. Il s’agit en fait d’une version « 3 aiguilles » du plus célèbre calibre chronographe du monde, fleuron de la marque. C’est bien entendu l’utilisation de ce mouvement et de sa fréquence à 5Hz (soit 36’000 alternances par heure) qui donne à la petite seconde sa rotation si particulière. Il offre également une réserve de marche confortable de 60 heures, ainsi qu’une décoration très réussie, visible à travers le fond de boîte transparent. Proposer une version 3 aiguilles du calibre El Primero n’est pas tout à fait une nouveauté. Zenith l’avait déjà fait avec la Espada, en 2012. Mais le succès commercial ne fut pas au rendez-vous, et la montre fut arrêtée 2 ans plus tard. Le public n’était sans doute pas prêt. Car pour certains puristes de la marque, voir le célèbre El Primero utilisé ailleurs que dans un chronographe peut ressembler à un blasphème. Peut-être est-ce pour cela que Zenith n’a pas mentionné le nom de son calibre sur le cadran de la Defy Skyline.

Une nouvelle Defy qui ne manque pas d’arguments

La Defy Skyline est un condensé de Zenith, que ce soit grâce à ses lignes tendues, la texture unique de son cadran, sa trotteuse inédite ou bien son mouvement cadencé à 5Hz. De quoi se distinguer sur un marché de plus en plus encombré, dans la catégorie des montres sport-chic à bracelet intégré. La qualité de fabrication est bien au rendez-vous, comme toujours chez Zenith. La marque de Le Locle, dont l’histoire est étroitement liée à son célèbre calibre, tente ainsi de prouver qu’elle peut exister au-delà des chronographes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne manque pas d’arguments. Prix : 8300€