BREITLING

L’histoire de cette maison horlogère suisse remonte à 1884. Léon Breitling avait pour objectif de créer des chronographes précis et ingénieux dans son atelier de fabrication de Saint-Imier. La demande était alors tournée vers les chronographes aux utilisations militaires, scientifiques et sportives. Breitling fut d’ailleurs pionnier dans la conception de ces outils de mesure. C’est à sa mort, en 1914, que son fils, Gaston Breitling pris la relève de l’entreprise familiale en perpétuant le développement des chronographes avec la sortie du premier poussoir indépendant. La disparition précoce en 1927 de Gaston Breitling, laissa l’entreprise aux mains d’une équipe externe car son fils Willy n’avait alors que 14 ans. Ni le krach boursier ni la Grande Dépression n’eurent raison de l’entreprise Breitling et c’est en 1932 que Willy Breitling se sentit prêt, prenant ainsi les rênes d’une société prospère comptant pas moins de 40 modèles d’instruments de bord et de montres-bracelets. À l’approche de la Seconde Guerre mondiale, l’entreprise fournit à la Royal Air Force des chronographes pour ses bombardiers. C’est dans les années 40 que la ligne Premier se développa, symbole de l’élégance de la marque, garde-temps signature et véritable révolution pour l’époque. Dans les années 50, Willy Breitling présenta deux montres qui deviendront mythiques : la Breitling Navitimer, montre des pilotes ainsi que la SuperOcean, montre de plongée. Pour cette dernière, il réalisa l’exploit le jour de son 25ème anniversaire de descendre à plus de 200 mètres, prouvant l’extraordinaire étanchéité de ce modèle. Après avoir accompli toutes ces avancées, Willy Breitling décida de vendre Breitling à Ernest Schneider, pilote mais également horloger, qui continua de faire prospérer cette manufacture si technique de 1979 jusqu’en 2017 laissant ensuite la place à Georges Ken qui dirige encore l’entreprise.

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