L’horlogerie suisse n’a pas souvent la réputation d’être exubérante. Pourtant, certaines maisons savent surprendre avec des créations qui sortent des sentiers battus. C’est exactement ce que propose Mido avec la Commander Gradient Catrines, une édition spéciale qui combine un ADN classique avec une esthétique décalée, directement inspirée des traditions mexicaines du Día de los Muertos. À travers ce modèle, la marque fondée en 1918 rappelle qu’elle maîtrise aussi bien l’art du design intemporel que celui des clins d’œil culturels assumés.

Un pilier de Mido avec un cadran surprenant

La Commander n’est pas une nouveauté dans l’univers de Mido. Apparue en 1959, elle fait partie de ces collections emblématiques qui traversent les décennies sans perdre leur pertinence, mais sans non plus faire de bruit. Sa silhouette fine, son verre bombé, puis ses versions modernisées ont contribué à son statut. Ici, Mido reprend cette base familière pour y appliquer une interprétation radicalement différente : un cadran semi-transparent en verre acrylique, laissant apparaître les rouages du mouvement au centre, fumé de surcroit pour créer une opacité vers le pourtour et sur lequel viennent se poser des têtes de mort colorées, hommage aux célèbres calaveras mexicaines. Le contraste entre la rigueur helvétique et la flamboyance folklorique donne immédiatement le ton. C’est osé et on aime !

Un boîtier fidèle à la tradition

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Si le cadran attire tous les regards, le reste de la montre conserve l’équilibre qui a fait la renommée de la Commander. On retrouve un boîtier en acier inoxydable de 40 mm, coiffé d’un verre saphir bombé traité antireflet. Son étanchéité à 50 mètres rappelle qu’il s’agit avant tout d’une montre citadine, plus adaptée à une soirée entre amis qu’à une virée en bord de mer (ou de piscine). La finesse des cornes et le bracelet en acier à maillons uniques fins assurent une belle présence au poignet, avec ce côté classico-classique qui colle parfaitement à l’esprit de la collection.

Le mouvement comme décor vivant

Sous ce cadran ajouré bat le calibre automatique Mido 80, soit une base ETA C07.611 également utilisée sur le Powermatic 80 de Tissot. Avec sa réserve de marche confortable de 80 heures, il garantit en sus une certaine sérénité, notamment pour les week-ends. Sa présence visible à travers la transparence du cadran en fait un véritable élément esthétique, collant à merveille avec le dessin du crâne. Chaque oscillation du balancier devient ainsi une partie intégrante du spectacle, renforcée par le jeu de lumière coloré du motif Catrines. On est ici à mi-chemin entre la montre du quotidien et la pièce d’expression artistique.

Une esthétique qui bouscule les codes

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Le pari est osé : associer un design patrimonial suisse à une iconographie populaire mexicaine. Mais c’est précisément cette tension qui donne toute sa force au modèle. Certains y verront une réinterprétation audacieuse du squelettage, là où d’autres salueront simplement la fantaisie bienvenue dans une industrie trop sage. On pourrait comparer cette édition spéciale à ce qu’a fait Swatch dans les années 80 : utiliser la montre comme support d’expression culturelle, sans renier la qualité. Résultat, la Commander Gradient Catrines ne ressemble à aucune autre montre actuellement sur le marché, et c’est bien là sa plus grande réussite.

Une édition qui vise les collectionneurs ouverts d’esprit

Proposée au prix de 1 290 €, la Mido Commander Gradient Catrines Édition Spéciale est disponible dès maintenant chez les détaillants de la marque. Elle ne plaira sans doute pas à tout le monde, et c’est exactement l’idée. Cette montre s’adresse aux amateurs curieux, à ceux qui possèdent déjà une plongeuse classique et une trois aiguilles habillée, mais qui recherchent une pièce plus décalée pour enrichir leur boîte. Elle pourrait aussi séduire les amateurs de culture latino-américaine, sensibles à la dimension symbolique des calaveras, qui sait !

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