Avec les nouvelles Seiko 5 SRPL91 et SRPL93, la marque japonaise replonge dans ses archives pour faire renaître une toolwatch culte, rendue célèbre par Gene Kranz, directeur de vol de la NASA lors des missions Apollo. Deux montres accessibles, fidèles à l’esprit d’origine, qui parlent autant aux passionnés de montres qu’aux amateurs d’histoire.
Seiko 5 : entre accessibilité et héritage
Fondée en 1881, Seiko s’est imposée comme un acteur incontournable de l’horlogerie, mêlant innovation, accessibilité et fiabilité. Introduite dans les années 1960, la collection Seiko 5 repose sur cinq piliers techniques : mouvement automatique, affichage jour/date, résistance à l’eau, couronne à 4h et boîtier robuste. Elle incarne depuis plus de 50 ans l’entrée idéale dans l’univers des montres mécaniques. Les nouvelles SRPL91 et SRPL93 s’inscrivent dans la gamme Seiko 5 Sports, qui revisite les classiques de la marque sous un angle plus moderne. Ici, pas de tendance streetwear ou de couleurs criardes : Seiko revient à l’essence même de la montre outil, en s’inspirant d’un modèle précis — la 6119-8460, portée par Gene Kranz lors du débriefing d’Apollo 13. S’il était également directeur de vol pendant Apollo 11, c’est surtout lors d’Apollo 13, après l’explosion du module de service, qu’il s’est illustré par un sang-froid exceptionnel, sauvant la mission et les trois astronautes. Un rôle qui lui vaudra le statut de héros discret de la conquête spatiale… et qui donne à cette montre une charge symbolique rare.
Un design fidèle, une mécanique éprouvée
Côté dimensions, les deux modèles conservent les codes du modèle d’époque avec un boîtier acier de 38,2mm, une couronne positionnée à 4h, une lunette bidirectionnelle et des cornes percées. L’ensemble mesure 44,7mm de longueur corne à corne pour 12,3mm d’épaisseur, un gabarit bien rétro et équilibré au poignet. À l’intérieur, on retrouve le calibre automatique Seiko 4R36, avec remontage manuel, stop-seconde et une réserve de marche de 41 heures. Un mouvement simple, fiable, éprouvé – parfait pour une montre du quotidien. Outre le boîtier coussin, le charme réside aussi dans les cadrans. La SRPL91 arbore un fond argenté soleillé avec des accents crèmes et une trotteuse en forme de pagaie. La SRPL93, plus sobre, opte pour un cadran noir mat identique à la version originale. Dans les deux cas, l’affichage reste clair, lisible, et bénéficie d’un traitement luminescent sur les index et les aiguilles. Les montres offrent une étanchéité de 100 mètres, sont livrées sur un bracelet acier robuste et conservent ce look néo-vintage sans tomber dans le pastiche.
Une montre pour ceux qui aiment les histoires vraies
Pas besoin d’avoir un diplôme d’ingénieur pour apprécier ces nouvelles Seiko 5, mais il faut aimer les montres qui ont une histoire. Car plus qu’un simple clin d’œil à une époque révolue, les SRPL91 et SRPL93 incarnent une forme de montre-outil universelle, pensée pour être portée tous les jours, dans toutes les situations. Leur design parle autant aux amateurs de vintage qu’à ceux qui recherchent une montre mécanique fiable et sans fioriture. Et au-delà de l’esthétique, c’est le lien authentique avec une figure marquante de l’exploration spatiale qui donne toute sa profondeur à cette réédition. On aurait même envie de dire que c’est une pièce complémentaire idéale pour accompagner une Speedmaster dans sa collection !
Notre avis : la belle idée à moins de 500 €
Avec ces deux nouvelles références, Seiko démontre une fois de plus qu’il est possible de conjuguer passé, fiabilité et accessibilité sans faire de compromis. Les SRPL91 et SRPL93 sont proposées au prix de 460 €, disponibles dès maintenant chez les revendeurs Seiko et en ligne. Pas besoin d’aller sur la Lune pour comprendre leur attrait : ce sont des montres qui savent se faire discrètes, mais qui ont une vraie histoire à raconter — et c’est bien ce qui les rend si attachantes. En revanche, ce sont des éditions limitées, sorties récemment mais ayant rencontré un franc succès. Des 9 999 pièces par modèle produites, il n’en reste que très peu (en France du moins). Si vous ne trouvez pas votre bonheur en ligne, contactez votre AD le plus proche pour savoir s’il lui en reste, ce sera certainement la meilleure option !
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