C’était le 31 octobre 2015, la jeune marque française William L. 1985 clôturait sa campagne Kickstarter avec 191,961€ de collectés grâce à la participation de 1,156 contributeurs. Outre un joli résultat, les choses se sont d’autant plus accélérées de par l’implication d’un investisseur privé puis le soutient de nombreux médias : GQ, Hodinkee, Le Point, etc. Suite à ce succès, nous avions nous-mêmes réalisé une interview de Guillaume Laidet, le fondateur de la marque. Et c’est avec impatience que nous voulions mettre la main sur leur montre automatique phare : la Vintage Diver.

William L. 1985 : une marque française montante

L’histoire de William L. 1985 a commencé lorsque son fondateur a trouvé une montre vintage appartenant à son arrière-grand-oncle lors d’un déménagement. Personne n’en voulait, il l’a récupérée et a décidé de la faire restaurer. Après avoir reçu de nombreux compliments sur sa nouvelle montre et ayant travaillé pour de grandes manufactures telles que Zenith et Jaeger-Lecoultre, l’idée a germé : et pourquoi fonder sa propre marque ? Un an plus tard, après avoir tout quitté, le projet était financé sur Kickstarter. Et c’est en toute transparence que Guillaume Laidet a mené sa barque : conception à Paris et fabrication en chine afin de pouvoir proposer des tarifs vraiment abordables. Tout est clair et le résultat est plutôt probant.

La collection Vintage Diver

Dévoilée à la fin de la campagne Kickstarter (suite à son succès), la collection Vintage Diver s’est faite discrète, d’autant plus que l’idée de base était de produire 150 exemplaires numérotés. Inspirée des montres de plongée des années 70, ce garde-temps de petit diamètre avec un boîtier tonneau impose son style tout en douceur. Elle fut indisponible durant pas mal de temps et fait son grand retour avec une mise à jour qui affirme sa volonté de proposer un produit de qualité : nouveau calibre, passant d’un Miyota 8215 à un Seiko NH35A pour plus de fiabilité, nouvelle lunette passant de 60 à 120 clics pour plus de précision, puis nouvelle matière luminescente, soit un Luminova passant à un SuperLuminova pour 2 fois plus de brillance.

Le modèle Automatic Vintage Diver 70’s Style

La première chose marquante lors de la prise en main de cette montre, c’est sa taille : avec un diamètre de 38,5mm et une longueur corne à corne de 44mm, c’est une petite montre. Ce qui change en comparaison avec les « tool watches » que l’on a l’habitude de voir. Elle reste donc fidèle à l’esprit des années 1970 de par son style mais également de par ses dimensions. Ensuite, son brossage soleillé sur la partie supérieure de la carrure fait son petit effet, tandis que les flancs sont brossés horizontalement. Côté fond de boîte, la montre est polie sauf au centre afin d’éviter les micro-rayures lorsque celle-ci est posée à plat; c’est tout bête mais intelligent. Le tout est coiffé d’un verre saphir bombé puis équipé d’une large couronne polie sur la face et marquée du logo William L. 1985. Aucun soucis donc pour la prise en main afin d’effectuer remontage et réglage.

Tel que mentionné, sa lunette fait désormais 120 clics, ce qui évitera notamment les décalages avec les index. Celle-ci est est en acier inoxydable revêtu d’un traitement PVD noir, brossé sur le dessus puis poli sur les crans. En revanche, les marquages n’y sont pas photoluminescents. « Oh non » diront les plongeurs, mais c’est là qu’il faut relever un point essentiel : celle-ci est inspirée des montres de plongée d’époque mais n’est pas une véritable montre de plongée. Avec une étanchéité de 100 mètres, elle vous suivra partout mais ne vous accompagnera pas dans l’exploration des fonds marins. C’est donc un style, ni plus ni moins.

Côté cadran, on y retrouve d’épais index oranges dotés d’une couche luminescente verte claire au centre pour marquer les heures, tandis que les minutes et secondes sont marquées par un chemin de fer à longs bâtons blancs. On y retrouve également un guichet dateur qui se fait plutôt discret à 3 heures. Les aiguilles en forme d’épée sont en acier poli tandis que la trotteuse est d’un orange éclatant. Bref, le rendu est simple car elle se concentre sur la fonction, mais très efficace : elle pourrait se faire passer pour une montre des années 1970 ayant été soigneusement entretenue.

Ensuite, en retournant la montre, le fond transparent dévoile son nouveau mouvement automatique : un calibre Seiko NH35A oscillant à 21’600 alternances par heure puis disposant de 41 heures de réserve de marche. C’est un bon tracteur, fiable et résistant qui ne vous fera pas défaut si vous le traitez bien. Pour finir, cette montre Vintage Diver est montée sur un bracelet en cuir noir perforé et surpiqué orange (en sachant que la marque propose également un tropic et une maille milanaise). On y retrouve le système de pompes « easy-bar » permettant de changer de bracelet en quelques secondes, ainsi qu’un fermoir à boucle ardillon en acier inoxydable brossé au design plutôt costaud. En gros, à seulement 349€, c’est pas mal du tout. C’est un choix très intéressant pour franchir le pas de l’automatique. Et en sachant que c’est une marque française, on vous encourage d’autant plus à aller de l’avant si c’est votre dada.

Montre William L. 1985 Vintage Diver / Caractéristiques

  • Boîtier : Acier inoxydable / Finition polie
  • Largeur : 38,5mm
  • Épaisseur : 13,8mm
  • Longueur : 44mm
  • Entrecorne : 18mm
  • Type de verre : Verre saphir bombé
  • Fond de boîte : Transparent
  • Mouvement : Automatique calibre Seiko NH35A
  • Bracelet : Cuir noir
  • Type de fermoir : Boucle ardillon
  • Résistance à l’eau : 10ATM / 100m
EN SAVOIR PLUS  /  349€