Quand on pense montre digitale de caractère, on imagine souvent un cadran carré, des fonctions imbriquées dans des menus et une démarche très « techno ». Bref, une Casio ! Et puis survient une Seiko que personne n’attendait, la Rotocall, et qui remet à l’honneur la simplicité ingénieuse d’un boîtier de 1982. Ici, pas de menus labyrinthiques : on tourne simplement la lunette octogonale et le tour est joué. Une réédition qui intrigue autant qu’elle flatte la nostalgie — et qui mérite vraiment qu’on s’y attarde !

Un retour calibré pour le futur

Avec cette réédition, Seiko ne cherche pas à tout révolutionner mais à rester fidèle à l’esprit d’origine tout en l’ajustant aux attentes du monde d’aujourd’hui. Le boîtier en acier mesure 37 mm de diamètre, pour une épaisseur de 10,6 mm et une longueur de 43,5 mm. Il est donc compact et tout à fait portable par tout le monde vu son caractère afin d’éviter l’effet “poignet géant”. Le verre est en Hardlex, tandis que l’étanchéité monte à 100 mètres — un sérieux upgrade par rapport à certaines digitales vintage. Le mouvement embarqué est le calibre quartz A824, avec une précision d’environ ±20 secondes par mois et une fiabilité dont on ne doute même pas connaissant Seiko.

Une montre passée par la NASA

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C’est un détail que peu connaissent : la Rotocall originale faisait partie des montres portées par des techniciens et ingénieurs de la NASA au début des années 1980. À une époque où la conquête spatiale inspirait le design, Seiko avait misé sur une montre à la fois futuriste et intuitive, pensée pour fonctionner sans menus compliqués. Cette lunette rotative — véritable interface mécanique d’un cerveau électronique — incarnait déjà cette idée d’efficacité à l’américaine, adaptée à ceux qui géraient des opérations de précision. Ce clin d’œil à l’histoire spatiale donne aujourd’hui à la réédition une dimension symbolique : celle d’un instrument né pour le terrain, mais remis au goût du jour pour la vie moderne.

La lunette qui change tout

Le modèle original de 1982, surnommé “Rotocall”

L’élément distinctif — et pour beaucoup, le principal attrait — c’est cette lunette rotative à huit facettes qui permet, d’un simple geste, de sélectionner la fonction souhaitée : heure, chronographe, alarme, dual-time, minuteur, compteur… pas besoin de fouiller dans des sous-menus. C’est exactement ce qui a fait le charme de la version « Astronaut » de 1982, et ici on retrouve cette logique tactile, presque ludique, qui tranche avec un monde digital souvent trop abstrait. Un clin d’œil à l’époque où l’on pressait un bouton “Mode” sans trop savoir où l’on allait : là, la fonction est affichée directement sur la lunette, et c’est ce qui rend cette montre si intuitive.

Trois déclinaisons rétro, une montre contemporaine

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Comme souvent avec Seiko, la Rotocall se décline en trois variantes colorées : la SMGG17P1 (lunette jaune/noir), la SMGG19P1 (rouge/noir) et la SMGG21P1 (gris/bleu). Le cadran digital à affichage deux secteurs reste fidèle à l’esprit 80s, tandis que le bracelet acier cinq-maillons assure une touche vintage assumée…même si elle nous donne aussi envie de jouer avec ses couleurs sur un bracelet NATO. La silhouette anguleuse évoque les codes de l’ère “ordinateur de bord”, sans jamais tomber dans la caricature. Cette montre joue la carte de la finesse plutôt que celle du gadget, et c’est justement ce qui la rend si désirable.

Une digitale utile, pas un gadget nostalgique

Ce qui surprend dans cette Rotocall, c’est que oui, elle est nostalgique, mais elle ne se contente pas de regarder dans le rétro. Avec sa lunette fonctionnelle, son boîtier moderne et ses nombreuses fonctions (chronographe 1/100ème, alarme, dual-time, timer), elle s’impose comme une montre digitale réellement pratique au quotidien. Certains amateurs lui trouvent même plus d’usabilité que certaines montres connectées actuelles, trop complexes pour un usage simple, voire même qu’une G-SHOCK ! La Rotocall prouve qu’une montre peut être fun, fonctionnelle et intemporelle à la fois.

Prix, disponibilité & avis

Côté tarif, la Seiko Rotocall est affichée à 570 €. Elle est disponible à l’achat sur le site officiel de Seiko, sans limitation de production, mais ne sera pas disponible avant novembre. Elle s’adresse à celles et ceux qui aiment les montres à forte personnalité, les amateurs de design néo-vintage et les nostalgiques des premières digitales… Bref, tous ceux nés dans les années 70-80. C’est une montre à porter tous les jours, sans se prendre au sérieux, mais avec un vrai plaisir d’initié. Et entre nous, difficile de résister à ce mélange d’ingéniosité japonaise et d’héritage spatial. Pour nous, c’est un coup de cœur inattendu qui va vite s’ajouter à notre collection…

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