Pour célébrer l’année du Serpent, Awake signe une édition ultra-limitée mêlant l’art ancestral de la laque vietnamienne Sơn Mài et la créativité débordante du célèbre artiste britannique The Dial Artist. Une rencontre inattendue, qui donne naissance à une montre où chaque détail est empreint de sens, de savoir-faire et de personnalité. À seulement 50 exemplaires, cette pièce ne laissera personne indifférent, dans un sens comme dans l’autre. Voici la “Year of the Sssnake” !
Une marque qui casse les codes de l’horlogerie responsable
Fondée en 2019, Awake s’est rapidement imposée comme un acteur singulier de l’horlogerie grâce à un positionnement clair : proposer des montres responsables, innovantes et porteuses de sens. Loin de surfer sur les tendances, la marque française s’est engagée pour des matériaux durables, des circuits courts et une fabrication transparente. Avec la collection Sơn Mài, elle a amorcé un virage radical, poussant encore plus loin sa démarche en valorisant des savoir-faire artisanaux uniques et en créant des ponts entre cultures, sans jamais sacrifier ses racines ou sa créativité.
Un objet d’art avant d’être une montre
Cette édition “Year of the Sssnake” s’inscrit dans le prolongement des précédentes pièces de la collection Sơn Mài, mais elle va un cran plus loin. Le cadran est d’abord réalisé à la main à Hanoi selon la technique traditionnelle de la laque vietnamienne, appelée Sơn Mài. Une méthode séculaire qui demande patience, précision et une maîtrise absolue des pigments et des couches successives. Il part ensuite à Perth, en Écosse (pas en Australie), pour passer aux mains de The Dial Artist, qui y applique des peintures aux propriétés optiques uniques réagissant aux ondes de la lumière, créant un effet chromatique irisé ultra-réaliste avant d’ajouter une fine pellicule texturée produite à l’aide de techniques UV.
Le résultat est motif central représentant une peau de serpent stylisée dans une palette de verts, bleus, jaunes et violets sur un noir profond pour un rendu vibrant, presque hypnotique, captant la lumière comme une sorte de vitrail moderne. Le boîtier de 39 mm en acier 316L recyclé conserve sa finition mi-polie mi-brossée avec une bague sur le cercle d’emboîtage pour la première fois microbillée, créant un écho avec la masse oscillante. Il accueille un mouvement automatique suisse, le calibre La Joux-Perret G101, offrant 68 heures de réserve de marche qui équipe déjà cette collection. Le fond de boîte lui, gravé et numéroté, rappelle l’exclusivité du modèle tandis que le verre saphir résistant aux rayures coiffe le tout.
Une montre qui parle aux amoureux de singularité
Ce n’est clairement pas une montre pour tous les poignets. La Awake Sơn Mài “Year of the Sssnake” s’adresse à celles et ceux qui cherchent à porter une pièce de conversation, un objet d’art vivant, plutôt qu’un simple garde-temps. Son esthétique est marquée, voire extrêmement affirmée, et s’assume dans un style mêlant rock’n’roll, artisanat et culture asiatique. La touche de Chris Alexander alias The Dial Artist, y est pour beaucoup ! Connu pour ses interventions artistiques décalées sur des montres de collection, il insuffle ici une sensibilité visuelle contemporaine à un art millénaire. C’est ce contraste subtil qui rend cette montre si attachante. Portée sur un bracelet en cuir de truite de mer LUNA, violet irisé et métallisé avec une doublure eu cuir de veau rouge bordeaux, elle se veut aussi agréable qu’originale au quotidien.
Une fusion rare, précieuse et éphémère
Avec la “Year of the Sssnake”, Awake réussit un exercice délicat : créer un pont entre deux univers que tout oppose — celui des maîtres laqueurs vietnamiens et celui de la “custom culture” horlogère. Le résultat est aussi surprenant qu’harmonieux, démontrant qu’il est encore possible d’innover en horlogerie, à condition d’oser. Proposée à 2 520 €, cette édition est strictement limitée à 50 exemplaires numérotés, disponibles sur le site de la marque ainsi que chez les détaillants agréés. Ce genre de pièce ne se contente pas d’indiquer l’heure, elle raconte une histoire. Une belle histoire, même. Et oui, c’est un peu fou, mais c’est justement ce qui fait tout son charme !