Depuis 2018, l’Aquascaphe de Baltic s’impose comme une plongeuse néo-vintage incontournable. Avec son équilibre et son prix juste, elle a séduit une génération en quête d’alternatives aux géants suisses. La nouvelle Aquascaphe MK2 conserve cet ADN tout en gagnant en finesse et en raffinement, à l’image d’une Seamaster 300 qui mûrit au fil des générations.

Aquascaphe MK2 : proportions affinées et boîtier mieux pensé

Nous avions eu la chance de pouvoir l’essayer durant la dernière édition du Watches & Wonders, en marge du salon à l’Hôtel Beau-Rivage. Au poignet, le premier changement saute aux yeux : le boîtier conserve son allure compacte, mais il a été retravaillé pour plus de confort avec désormais deux tailles disponibles (37 et 39,5 mm). L’épaisseur reste contenue à 12,9 mm (contre 13 mm avant), tandis que les cornes légèrement redessinées améliorent l’ergonomie et l’intégration du bracelet.

Le saphir double dôme apporte toujours ce charme vintage tant apprécié, mais il est désormais mieux intégré, évitant toute impression de surépaisseur. On sent ici la volonté de Baltic de rendre la montre plus polyvalente, adaptée aussi bien à la plongée qu’à un port quotidien avec une chemise là où l’on sait pertinemment qu’elle passera le plus clair de son temps.

PUBLICITÉ

Une lunette repensée et un cadran plus lisible

La lunette unidirectionnelle conserve ses 120 clics précis, tout comme son insert en verre saphir inrayable avec un marquage plus précis lui conférant plus de caractère. Le tout fait plus haut de gamme, sans reflet, car Baltic a fait le choix d’abandonner la finition soleillée sur le fond. Toujours sur le cadran, Baltic a peaufiné les détails : les index sont désormais en 3D, cerclés et jonché d’appliques en lumicast, plus larges et généreusement recouverts de Super-LumiNova BGW9 pour garantir une meilleure lisibilité en toute condition.

Les aiguilles « glaive » et la trotteuse lollipop, déjà iconiques sur la première génération, ont été subtilement modernisées, plus larges et plus galbées, pour un équilibre visuel encore meilleur. L’échelle de minuterie elle aussi est plus épaisse avec des marquages par sauts de 5 pour faciliter la lecture de l’heure. Résultat : un cadran plus complet mais relativement épuré, plus lisible et plus abouti. En horlogerie, le diable se joue dans les détails et Baltic l’a bien compris !

Un mouvement robuste et éprouvé

Sous le fond plein gravé – mais sans plongeur – de l’Aquascaphe MK2 bat toujours le Miyota 9039, un mouvement automatique japonais reconnu pour sa robustesse et sa finesse. Avec une réserve de marche de 42 heures et une fréquence de 28’800 alternances/heure (4 Hz), il offre une précision fiable et une épaisseur contenue qui participe au confort général de la montre.

PUBLICITÉ

Certains puristes auraient aimé voir un calibre suisse, mais Baltic a toujours assumé ce choix pragmatique permettant de maintenir un excellent rapport qualité-prix dans cette catégorie. Passer chez Sellita par exemple aurait fait bondir le prix, mais n’aurait pas amélioré pas la montre. Il ne faut pas l’oublier, les séries 9000 de Miyota ont justement été créées pour concurrencer la qualité supérieure des mouvements suisses.

L’esprit néo-vintage poussé à son paroxysme

Ce qui frappe dans cette MK2, c’est la cohérence de l’ensemble. Chaque détail respire la passion pour les montres-outils : la couronne avec sa protection (plus prominente qu’avant), l’absence de date qui préserve la symétrie du cadran et la lunette de 60 minutes ultra-fonctionnelle.

L’ensemble n’a donc rien de passéiste, la preuve avec ses 200 mètres d’étanchéité, l’usage du saphir et à la précision de sa lunette. Cette plongeuse se place résolument dans le présent. C’est d’ailleurs exactement ce que Baltic réussit depuis ses débuts : conjuguer esthétique vintage et fiabilité moderne. En modernisant son best-seller, la maison française franchit un nouveau cap.

PUBLICITÉ

Prix, disponibilité & verdict de cette montre Baltic

Proposée à 696 € sur bracelet en caoutchouc et 792 € sur bracelet acier (grain de riz ou flat link), l’Aquascaphe MK2 est disponible dès maintenant sur le site de la marque ainsi que chez les détaillants (mais uniquement en boutique). Pour les amateurs de montres-outils, elle incarne sans doute l’une des meilleures options en dessous de 1 000 €.

Elle s’adresse à ceux qui veulent une plongeuse polyvalente, au caractère affirmé mais au prix encore raisonnable, qu’ils soient déjà collectionneurs ou à la recherche d’une première belle pièce. Mon avis ? Cette MK2 n’est pas une révolution, mais une évolution parfaitement maîtrisée. Et c’est exactement ce que l’on aime les voir dans l’horlogerie : une montre qui mûrit avec son public et se perfectionne sans renier ses racines. Bref, du (très) beau boulot !

Découvrir plus d’actualités Baltic >>>