Aujourd’hui, nous nous penchons sur la nouvelle collection dévoilée par la marque française Charlie Watch il y a tout juste quelques semaines. Après plusieurs modèles automatiques ayant rencontré un franc succès, le modèle Concordia marque un nouveau cap : une première toolwatch orientée sur la plongée et l’outdoor avec un coeur suisse. Et pour marquer le coup, la jeune pousse française accompagne un explorateur dans sa conquête du pôle Sud tout en finançant son projet sur Kickstarter.

La conquête du pôle Sud

Le pôle Sud fut le dernier territoire terrestre conquis par l’homme sur sa propre planète. Sa conquête connu son âge d’or entre la fin du XIXème siècle et la fin des années 1920. Durant cette période, toutes les grandes nations se sont succédées sur les banquises hostiles de cette terra incognita avec toutes le même but : être la première à rallier le fameux pôle Sud. Il était question de gloire, d’honneur, mais aussi de progrès scientifique. Et à ce petit jeu-là, ce sont les Norvégiens qui ont gagné : en 1911, Roald Amundsen planta le drapeau norvégien au point le plus austral du monde. Les Français n’étaient pas en reste, avec notamment Jean-Baptiste Charcot qui mena deux expéditions sur ces terres comptant parmi les plus hostiles du monde. À l’époque, cette course au pôle Sud enflamma l’imagination du public, tout comme le fit la course à l’espace dans les années 1960. De ces grandes épopées humaines, il reste aujourd’hui 3 stations permanentes, dont la station franco-italienne : Concordia. Créée en 1995 et culminant à plus de 3000 mètres sur le Dôme C, elle peut abriter jusqu’à 60 scientifiques à l’année.

Matthieu Tordeur : aventurier, explorateur et français

Matthieu Tordeur est le digne successeur de Roald Amundsen et de Jean-Baptiste Charcot. À 26 ans, il est le plus jeune membre de la très prestigieuse Société des Explorateurs Français. L’aventure coule dans ses veines et il n’en est pas à son premier défi : tour du monde en 4L, long trail dans le Sahara, marathon en Corée du Nord, traversée de l’Atlantique à la voile et de l’Europe à vélo. En Novembre 2018, il tentera une expédition absolument incroyable : la traversée de l’Antarctique à ski, de la côte jusqu’au pôle Sud, en autonomie totale. Les chiffres de cette aventure donnent le tournis : 1150 kilomètres à parcourir, environ 50 jours de lutte contre le froid à raison de 12 heures d’effort par jour, avec des températures pouvant aller jusqu’à -70°C, des sommets à plus de 3000 mètres d’altitude… Au bout de ce défi fou, un record du monde : être le plus jeune explorateur à rallier à ski le pôle Sud, en totale autonomie ! Et au poignet de Matthieu Tordeur, se trouvera la Charlie Watch Concordia. La montre le suivra partout et aura pour tâche de réguler ses journées, en lui permettant notamment de garder les cycles jour/nuit dans un environnement où il fera jour 24h/24.

Un premier lancement sur Kickstarter

La Concordia est le premier projet de crowdfunding mené par Charlie Watch. Hébergé par la plateforme Kickstarter, le projet a atteint son objectif (20,000€) en moins d’une heure. Mais rassurez-vous, il reste encore énormément de lots à rafler, dont la Concordia Automatique numérotée 000, que Matthieu Tordeur portera lui-même pendant son expédition ! Une pièce unique au monde, marquée du sceau de l’Aventure avec un grand « A ». Vous avez pour cela jusqu’au Jeudi 25 octobre 2018. Et pour toute souscription, vous aurez votre nom sur le drapeau que plantera Matthieu Tordeur au pôle Sud ! Pour la postérité ! Sachez également que 10% des sommes récoltées sont allouées au financement de l’expédition elle-même.

La Charlie Watch Concordia

La montre de Matthieu Tordeur devra répondre à un cahier des charges hors-norme pour accompagner l’explorateur dans ces déserts blancs : étanche à 300 mètres avec sa couronne vissée et son fond de boîtier vissé lui aussi, blindé amagnétique, lisibilité de tous les instants, grâce à l’emploi du SuperLumiNova et fiabilité par l’emploi de mécanismes dont la réputation n’est plus à faire. Mais cette toolwatch n’a pas oublié de soigner sa présentation avec une finition « made in France », à Besançon, berceau de l’horlogerie tricolore (Lip, Yema, etc.). Le boîtier, dont chaque exemplaire est numéroté, présente une magnifique alternance de polissage et de brossage. Le cadran à fond soleillé, jalonné d’index appliqués offrant un très beau relief, est surmonté d’un verre saphir bombé du plus bel effet. Les aiguilles sont de type bâton (à ce sujet, je ne saurais trop vous conseiller l’article sur les aiguilles d’une montre).

La couronne est siglée de l’étoile polaire, et le fond de boîte est gravé du logo « Objectif Pôle Sud ». 
Et puis, petit détail pratique, tous les bracelets sont montés sur des pompes flash, permettant un changement facile et rapide. La Concordia se décline en deux versions : quartz et automatique. La Concordia Quartz est la plus petite des deux : 38 mm de diamètre. Elle est alimentée par le mouvement japonais Seiko VH31, qui présente la particularité d’osciller 4 fois par seconde. Ceci se traduit par une trotteuse au mouvement bien plus fluide que pour un mouvement à quartz classique. Son gabarit plus contenu la destine plutôt aux petits poignets, masculins comme féminins.

La Concordia Automatique est celle qu’emportera Matthieu Tordeur avec lui. En effet, la pile d’un mouvement à quartz n’aurait pas pu supporter les températures extrêmes qu’il s’apprête à affronter. Légèrement plus grande (40 mm de diamètre), elle embarque un mouvement automatique suisse qu’on ne présente plus, l’ETA 2824-2 dans sa finition élaborée : 28,800A/h, 40 heures de réserve de marche et 25 rubis. Elle se distingue également de sa petite sÅ“ur par sa lunette en aluminium anodisé, ou « eloxé » comme on dit en Suisse Romande. Ce procédé permet une meilleure résistance à l’usure, à la corrosion et aux écarts de température. La lunette est graduée toutes les heures et tourne de manière unidirectionnelle. Enfin, dernier point de différence, l’ajout d’un guichet dateur à 6 heures.

La Concordia, quartz ou automatique, existe en versions de 3 cadrans : blanc, bleu ou noir. Pour chacune, on peut choisir le bracelet en acier plein 316L, ou en nylon ultra-résistant (bleu ou noir). Quel que soit le modèle, la Concordia est une vraie réussite. À la fois robuste et agréable à porter, c’est une montre aboutie, très bien pensée. Dans sa livrée noire, elle devient une plongeuse émérite, alors que les cadrans blanc ou bleu nous projettent dans les univers de glace de l’Antarctique. C’est une toolwatch équilibrée, très bien proportionnée. Mais quoi de plus normal pour une montre dont le nom signifie harmonie en latin ?

Nos premières impressions

Pour les plus indécis d’entre vous, ceux qui hésitent à acheter une montre qui n’est pas encore produite, ou ceux qui ont besoin de toucher véritablement une montre avant de l’acheter, il existe une solution. 
Rendez-vous à la boutique Charlie Watch, 26 rue Pastourelle, à Paris. Vous y trouverez les prototypes de la Concordia, quartz et automatique, déclinés dans chaque couleur. La Concordia est une très belle montre en elle-même. Mais plus que ça, elle s’inscrit dans un projet fantastique, un incroyable défi humain qui fait vibrer l’imagination, le rêve et la soif d’aventure. Cela lui donne indéniablement un supplément d’âme, une authenticité que peu de montres peuvent revendiquer. Enfin, après toute cette littérature, il ne nous reste plus qu’à souhaiter bon courage et bonne chance à Matthieu Tordeur. Objectif Pôle Sud !

Montre Charlie Watch Concordia / Caractéristiques

  • Boîtier : Acier inoxydable / Finition brossée et polie
  • Largeur : 42mm
  • Epaisseur : 14mm
  • Entrecorne : 19mm
  • Type de verre : Verre minéral ou saphir bombé
  • Luminescence : SuperLuminova C3
  • Fond de boîte : Plein
  • Mouvement : Automatique / Calibre ETA 2824-2 Standard
  • Réserve de marche : 38 heures
  • Bracelets : Acier inoxydable / Finition brossée et polie
  • Boucle : Déployante avec extension de plongée
  • Résistance à l’eau : 30ATM / 300 mètres
  • Garantie : 2 ans
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