Après vous avoir présenté les Presage Style60’s il y a quelques semaines, place à la gamme plongée de Seiko, pour une nouvelle série de rééditions. Au menu : deux modèles Prospex inspirés des premières montres de plongée japonaises avec de superbes bracelets au tressage traditionnel.

Réinterprétation de deux icônes

La collection Prospex trouve ses origines en 1965, avec la naissance de la première plongeuse produite par Seiko. Le modèle SPB239 s’inspire directement de ce modèle de 1965. Il s’agit en fait de la célèbre 62MAS, véritable pionnière, à l’époque étanche à 150 mètres. Elle est très proche du modèle SPB147J1 dévoilé l’année dernière pour le 55ème anniversaire des plongeuses Seiko. La montre conserve son cadran et sa lunette marrons mais les détails dorés de son cadran ont été allégés. Elle est disponible dès maintenant au prix de 1,250€.

La référence SPB237 est quant à elle une réinterprétation du modèle de 1970, la célèbre 6105 « Captain Willard ». Elle disposait alors de cette forme de boîte devenue mythique depuis : le boîtier Turtle. Il se caractérise de par sa forme coussin ovale avec ses cornes larges et très courtes. Elle prouva sa fiabilité et sa résistance au poignet de l’aventurier japonais Naomi Uemura, entre 1974 et 1976. Ce dernier relia le Groenland et l’Alaska au cours d’un voyage de 12,500 km en solitaire, emmené par ses chiens de traîneau. Cette nouvelle édition se pare d’un cadran gris texturé s’accordant parfaitement au tissu de son bracelet. Une montre qui sera disponible dès juillet au prix de 1,350€.

De véritables montres-instruments

Bien qu’elles s’inspirent de modèles âgés de plus de 50 ans, elles affichent des caractéristiques contemporaines, leur permettant d’offrir fiabilité et robustesse à leurs futurs acquéreurs. Ces montres sont animées par le mouvement 6R35, entièrement développé et fabriqué par la marque et offrant une confortable réserve de marche de 70 heures. Ce dernier est niché dans un boîtier en acier inoxydable pourvu d’un revêtement anti-éraflures et offrant une résistance magnétique de 4,800 ampères/mètres. Ceci équivaut à 60 gauss et correspond donc à la résistance requise par la norme ISO pour les montres anti-magnetiques. Elles sont coiffées d’un verre saphir traité anti-reflets et affichent une étanchéité de 200 mètres, notamment grâce à leur fond de boîte et à leur couronne, tous deux vissés.

Des bracelet tissus inédits

Ces deux rééditions n’apportent que peu de nouveautés en elles-mêmes. Comme évoqué plus haut, elles sont dans la continuité des références proposées l’année dernière, pour le 55ème anniversaire de la première plongeuse Seiko, mais avec de nouveaux codes couleurs. Leur réelle différenciation se trouve dans leur monture unique. Ces brins de tissu sont tressés selon une technique traditionnelle japonaise : le tressage Seichu. Il est notamment utilisé dans la fabrication de l’objime, le cordon servant à maintenir la ceinture du Kimono qui, selon la marque, offre une résistance à la traction 4 fois plus importante que les bracelets tissus qu’elle proposait jusqu’alors. Ils ont été développés pour être utilisés de manière professionnelle, avec les plongeuses de la marque. En plus de cela, l’aspect esthétique est soigné et leur souplesse apporte un véritable confort au poignet.

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