Avec ses lignes futuristes et son affichage multizone radical, la nouvelle SpaceOne Worldtimer vient bousculer les codes établis de l’heure universelle. Proposée en trois déclinaisons – Titanium, Black et Blue – cette création affiche une personnalité aussi forte qu’originale. Pensée à Paris, motorisée en Suisse et assemblée en France : cette montre incarne un nouvel équilibre entre design, fonctionnalité et production raisonnée.

SpaceOne : l’audace au service de l’horlogerie

Fondée par Théo Auffret et Guillaume Laidet il  à peine deux ans, SpaceOne (née Argon) n’en est qu’à son troisième modèle, mais impose déjà une signature stylistique reconnaissable en un clin d’oeil. La marque s’inspire du design industriel et de l’exploration spatiale, avec des montres aux volumes anguleux et aux cadrans travaillés avec des disques rotatifs venues de l’imaginaire d’Olivier Gamiette, designer automobile avec une passion débordante pour l’horlogerie (ayant d’ailleurs publié un livre avec toutes ses idées). Après le lancement remarqué de sa Tellurium l’année dernière, nominée au GPHG de surcroit, cette Worldtimer marque une nouvelle étape : proposer une complication utile, intuitive et accessible, sans sacrifier l’identité forte de la maison.

Une complication revisitée dans un boîtier sculptural

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Au cœur de la SpaceOne Worldtimer, un boîtier en titane grade 5 de 41,9mm pour 52,7mm (selon l’angle choisi), à l’architecture géométrique unique. Les flancs facettés, les arêtes tendues et les cornes asymétriques partiellement intégrées confèrent à l’ensemble un style technique donnant l’impression de venir du futur. Trois finitions sont proposées : titane naturel, PVD noir pour un rendu furtif, ou PVD bleu pour un effet plus vibrant. Chaque version est assortie d’un bracelet textile avec un revers en cuir monté sur une boucle ardillon. Côté “cadran” si l’on peut nommé cela ainsi, la Worldtimer indique l’heure en bas, les minutes/secondes à droite puis la fonction worldtimer à gauche via deux disques co-axiaux. Et pour le réglage nous direz-vous ? Rien de plus simple car tout passe par la couronne ! L’ensemble est protégé par des verres saphirs bombés pour former ce que SpaceOne appelle le cockpit. La montre est animée par un mouvement automatique suisse Soprod P024 modifié par Théo Auffret, afin d’offrir robustesse et précision, sans trop affecter le prix. La réserve de marche est de 38 heures, et l’étanchéité est sans surprise limitée à 3ATM. Mais avec une telle montre, impossible (ou presque) de pousser le vice à 10ATM.

Une montre-outil futuriste pour voyageurs créatifs

Derrière son allure conceptuelle, la Worldtimer de SpaceOne reste claire, lisible et fonctionnelle, avec une prise en main facile immédiate. Elle s’adresse à une clientèle curieuse, connectée au monde, souvent en mouvement — professionnels créatifs, passionnés d’espace ou amateurs de montres différentes. Le choix du titane la rend ultra-légère au poignet, tandis que le format reste contenable sur tous les poignets, malgré son allure affirmée. Car ne l’oubliez pas, une montre prend de la place au poignet de par sa largeur et sa longueur qui sont ici inversées ici, la rendant bien plus portable que vous ne pourriez l’imaginer. L’influence du design spatial est palpable dans chaque détail, jusqu’aux propulseur sur la carrure qui rendent la chose évident. À tel point que SpaceOne n’a même pas besoin de raconter une histoire, décrire le produit suffit tellement il est parlant. Pourtant, la montre reste utilisable au quotidien, sans apprentissage compliqué. Elle assume pleinement d’être un worldtimer d’un nouveau genre, bien ancrée dans le XXIème siècle.

Notre avis : une réussite bluffante

Proposée à 3 388,50 € (HT), la SpaceOne Worldtimer se place sur un marché presque inexistant. On pourrait nommer des marques comme Behrens ou CIGA Design, mais la vérité est qu’elle se rapproche plus de MB&F… Rien que ça, c’est totalement fou. Nous avons eu la chance de la passer au poignet durant le Watches & Wonders car la marque était à l’hôtel Beau-Rivage avec ceux que l’on appelle les “cool kids” de l’horlogerie, et le coup de coeur était instantané (avec un tour de seulement 17cm). Ce n’est pas pour tout le monde, c’est évident, mais c’est aussi ce que l’on adore ! Le lancement est prévu ce jeudi 26 juin à 16h00 et notez que ce sont des éditions limitées : 300 pièces pour le modèle Titanium, 200 pour la Blue et 100 pour la Black. Ce n’est certes pas le bon moment de faire un nouvel achat de notre côté, mais on sait déjà que l’on regrettera de passer à côté… Sacré dilemme !

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