Pour cette édition 2021 du Watches & Wonders, TAG Heuer remet au goût du jour sa gamme de montres dédiées à la plongée. Ainsi, tout en faisant écho au passé, la collection Aquaracer se positionne dans le futur avec un look plus affirmé mais tout aussi reconnaissable. Zoom sur les 8 modèles présentés la semaine dernière par la célèbre marque basée à La Chaux-de-Fonds.

On pourrait faire remonter les origines de l’Aquaracer à 1978, date à laquelle a vu le jour la référence 844, première plongeuse de la marque Heuer. Même si le style ayant fait perdurer la collection a plutôt pris racine avec la référence 2000, évolution de la Heuer 1000 que vous avez pu apercevoir au poignet de Jonah Hill dans le Loup de Wall Street (en or jaune sur bracelet style jubilé). Car c’est avec ce modèle lancé en 1982 que les premières formes géométriques ainsi que les ergots ont vu le jour. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle version désormais nommée Aquaracer Professional 300 rend ce modèle dont on ne parle que très peu bien plus attractif. Au menu, on y retrouve huit montres : 4 modèles acier de 43mm (dont une édition limitée), un modèle en titane de 43mm puis 3 modèles pour femme de 36mm. De manière discrète, TAG Heuer a légèrement affiné son boîtier, ajouté un chanfrein satiné sur la carrure puis s’est séparé des maillons saillants pour revenir à un style plus traditionnel façon Oyster.

Le premier élément visuel que l’on remarque est la lunette à 12 côtés qui distingue les modèles de cette collection depuis maintenant plusieurs décennies. Son insert est désormais en céramique pour lui conférer plus de vibrance, avec des marquages plus modernes et affinés tout en ayant rendu tout le repère triangulaire photoluminescent. Également côté lecture du temps, on remarque que tous les index ont été redessinés, conservant les quadrilatères pour les points cardinaux, mais désormais avec des index octogonaux aux bords facettés noirs pour le reste. Les aiguilles ont été élargies tout en prenant une forme en épée, sur un fond de cadran toujours texturé de lignes horizontales (qui n’est pas sans rappeler une certaine Nautilus). Nouvelles signature, la loupe qui était jusque-là positionnée 3 heures est désormais placée à 6 heures pour plus d’équilibre, tout en prenant une forme ronde et placée sous le verre afin que celui-ci soit entièrement plat au toucher.

Et grâce à l’utilisation de deux couleurs de SuperLuminova, les nouvelles Aquaracer font vite comprendre leur vocation de plongeuses une fois la nuit tombée, en mettant l’accent sur le repère triangulaire, l’aiguille des minutes, puis la trotteuse. Hormis des tailles plus contenues, les versions pour femme n’ont que très peu de différences, sauf au niveau du cadran qui arbore un motif de vagues sur fond laqué ainsi qu’une version bleue sertie de 8 diamants sur les index des heures. Et afin de rendre correctement hommage à son aînée, une édition limitée limitée à 844 exemplaires de 43mm en acier est aussi proposée, reprenant l’échelle rouge sur 24 heures du modèle original, tout comme les index ocres pour un rendu des plus vintage. Exit les motifs horizontaux et place à un fond lisse à l’aspect granuleux noir, puis à un bracelet en caoutchouc inspiré des célèbres Tropic mais ici avec perforations octogonales. Un petit détail certes mais intelligent et apprécié qui dénote du niveau de finition que la marque a souhaité apporter à cette nouvelle gamme.

Notons également que chaque montre est dotée d’un fond vissé gravé d’un scaphandre recouvrant l’éprouvé Calibre 5, un mouvement automatique basé sur un ETA 2824 (ou Sellita SW200) retravaillé par TAG. C’est certainement là son talon d’Achille au vu de ce que propose la concurrence. Les prix : 2,650€ en 36mm et 3,150€ pour la version sertie de diamants, 2,850€ en version acier de 43mm puis 4,000€ en titane, ainsi que 4,100€ pour l’édition limitée.

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