Vous le savez bien, nous sommes de fervents défenseurs de marques horlogères françaises. Aujourd’hui donc, nous allons vous parler d’une société horlogère née dans notre cher hexagone il y a plus de 150 ans, nous avons nommé Bodet. Ce nom ne vous parle pas et pourtant vous avez très certainement expérimenté la lecture ou la mesure du temps sur un de leurs produits, que ce soit dans une gare, un aéroport, une église ou encore un tableau d’affichage sportif.
Bodet : plus de 150 ans d’histoire
Fondée en 1868 par Paul Bodet, menuisier de métier, les racines de cette société française se sont ancrées à Trémentines, commune de Maine-et-Loire située près d’Angers, où fut installée leur toute première horloge dans un clocher d’église. Rapidement spécialisée dans la fabrication de clochers, la société étendra par la suite son activité dans le domaine de l’horlogerie industrielle ainsi que le chronométrage sportif grâce à l’arrivée du quartz puis de l’électronique durant les années 1960 sous la gouvernance des descendants du fondateur, Emmanuel et Pierre Bodet.
Aujourd’hui, le groupe Bodet possède 2 usines localisées à Cholet puis à Trémentines, couvrant près de 15,000m2 de superficie, employant 760 collaborateurs à travers ses 5 filiales européennes et opérant dans plus de 110 pays ! Malgré sa taille conséquente, l’entreprise demeure familiale afin de conserver ses valeurs, puis est ainsi dirigée par deux frères : Pascal et Sylvain Bodet. Elle est désormais spécialisée dans 4 activités liées à la mesure du temps : horlogerie d’édifices et restauration de cloches, tableaux d’affichage sportif, horlogerie industrielle et distribution horaire puis éditeur et intégrateur de solutions informatiques, de ressources humaines et de contrôle d’accès.
Un design inspiré de l’horloge à palettes
Depuis plusieurs années, cette société experte dans la mesure du temps s’est penchée sur la création d’une montre, d’une part car c’était une diversification naturelle, mais aussi pour marquer ses 150 années d’existence. Baptisée B480, cette première collection signée Bodet est née des coups de crayons du designer Philippe Lebru, symbole du renouveau horloger de Besançon à qui l’on doit les horloges comtoises contemporaines Utinam. Pour arriver à un tel résultat, cet esthète du temps s’est inspiré de l’histoire de la société en s’appuyant sur deux des produits phares qui ont fait l’histoire de Bodet.
Son boîtier carré revisite la forme de l’horloge à palettes (à gauche sur la photo ci-dessus), une icône des années 1970 qui a permis à Bodet de conquérir le monde. Afin d’atténuer l’effet de bloc, la carrure et la lunette se rencontrent dans un espace biseauté scindant le profil de la montre. Sa couronne est dénudée avec un design très fin et strié sur la tranche puis avec une finition polie tranchant avec le brossage de la carrure. L’autre partie historique se situe bien évidemment au niveau du cadran qui s’inspire lui de l’horloge analogique BT480 (également à gauche sur la photo) dessinée de la main de Pierre Bodet dans les années 1960. Son fond blanc immaculé est jonché d’index bâtons à la pointe coupée par un angle recréant un rectangle au centre de celui-ci. Ses aiguilles, toutes aussi contrastantes avec un aplat noir, arbore une forme légèrement modifiée pour donner un air plus fin et moderne aux montres.
3 premières montres produites en éditions limitées
Ce design de caractère a été décliné en 3 modèles, chacun étant produit en édition limitée et numérotée. Conçues et fabriquées, ces montres sont animées par des mouvements automatiques japonais signés Miyota. Les bracelets eux, ont été spécifiquement dessinés pour Bodet et fabriqués à partir de veau Barénia, un cuir pleine fleur au toucher très doux qui se patine dans le temps. Leur design d’affine vers la boucle et vient se loger au sein du boîtier dépourvu de cornes avec une largeur de 24mm. Et grâce aux pompes « presto », vous pourrez interchanger vos bracelets en quelques secondes sans outil. Pour couronner le tout, chaque montre est équipée d’un verre saphir inrayable.
> Bodet B480.1
Le premier modèle, nommé B480.1 arbore un coeur ouvert à 7 heures dévoilant l’organe réglant du mouvement signé Miyota. Il s’agit d’un calibre 82S5 oscillant à 21’600 alternances par heure, doté de 21 rubis puis offrant 40 heures de réserve de marche. On remarque ensuite la présence d’une petite seconde insérée dans un compteur épuré à 4-5 heures. Son boîtier mesure 37,8mm de largeur, 40mm de hauteur puis 12,3mm d’épaisseur. On remarque la présence d’une margelle blanche sur le pourtour du cadran, un petit détail qui crée une liaison entre le fond et le verre. Le tout est livré sur un cuir à la teinte havane avec un revers jaune marqué à chaud du logo Bodet puis limité à 300 exemplaires. Son prix : 960€
> Bodet B480.2
Second modèle de la marque, la référence B480.2 dispose également d’un coeur ouvert positionné à 5-6 heures offrant une vue imparable sur l’organe réglant de son calibre Miyota 90S5. Ce mouvement automatique japonais oscille à 28’800 alternances par heure, est doté de 24 rubis et offre une réserve de marche de 42 heures. Conçu pour concurrencer son homologue suisse manufacturé par ETA, c’est un calibre bien plus abouti que le 82S5. Les seules différences notables au niveau du cadran étant la position de l’ouverture, l’absence d’indication des secondes puis la couleur de la margelle qui passe au noir. Son boîtier est légèrement plus gros avec une largeur de 38,2mm et une longueur de 40,4mm, mais s’affine avec une épaisseur de seulement 10,3mm. Cette montre est montée sur un bracelet couleur ébène puis produite en édition limitée à 150 exemplaires. Son prix : 890€
> Bodet B480.3
Pour finir, Bodet propose une option plus épurée et surtout plus fidèle à la fameuse horloge analogique BT480. Elle se permet pourtant une petite excentricité : une trotteuse en laiton rouge afin de dynamiser l’ensemble. Ce dernier garde-temps possède beaucoup de similitudes avec le précédent : le même boîtier, le calibre Miyota 90S5, la margelle noire ainsi que le bracelet de veau Barénia couleur ébène. Limité à 150 exemplaires, le modèle B480.3 est proposé à 860€
EN SAVOIR PLUS / DÈS 860€
juin 12, 2019
Moches et chères!!!
Désolé
C dt.
JP
juin 14, 2019
Design en vogue… J’aime bien. Un peu cher certes… pour un mouvement Mitoya.
juin 21, 2019
pour vous, sans doute 😉
juillet 6, 2019
C’est une montre qui est indécente par sa simplicité
A elle seule, elle raconte ses 150 ans
Papy
septembre 22, 2019
Comment l’acquérir et les voir?
juin 4, 2020
Quand on voit les montres francaises avec des mouvements francais des années 50 au milieu des années 80 et les productions actuelles dans le bas milieu de gamme à moins de 1500 euros, il y a une sacré différence. Aujourd’hui on vous dit c’est du Made In France, mais avec soit un mouvement suisse en plastoc de chez Ronda ou du Myota japonais, c’est trompé le client. C’est comme Tissot en Suisse qui vous met une boite fabriquée en Asie, Chine, Hong Kong, ou Malaysie, avec un cadran made in vietnam, mais monté à Granges en Suisse, et ca vous donne une montre Swiss made. En France, il n’ya plus aucunes marques faisant tout par elle même, ca n’existe plus. En Suisse , seule les manufactures Rolex, Jaeger leCoultre, Patek, AP font tout de A à Z, mais à quel prix, inabordables pour les gens gagnant moins de 4000 euros mensuel en faisant des économies, pour les autres cela restera un rêves d’une vie. La Bodet est trop chères, car le mouvement Myota coute moins de 60 euros, vous trouverz des Jaz et des lip, pour le tiers de ce prix avec ce calibre. Bodet n’a jamais fabriqué de montres, sinon à titre publicitaire par des marques franc comtoises. Il etait plutôt dans la grosse horlogerie. Donc trop cher pour prétendre à ce prix.
juin 5, 2020
Elle fait objet publicitaire, sans la date et au prix fort, en photo en tout cas.