Imaginez un personnage de Call of Duty : Black Ops 7 foulant un champ de bataille avec, au poignet, une montre aussi réaliste que fonctionnelle. Ce n’est pas un simple produit dérivé, mais une incarnation tangible du lien entre horlogerie et univers du gaming. Hamilton franchit ce pas audacieux avec sa Khaki Field Call of Duty Special Edition, une montre qui vit autant dans le jeu qu’à votre poignet — et qui suscite déjà la curiosité des amateurs de montres et de jeux vidéo. Plongeons ensemble dans cette nouvelle frontière de la collab horlogère.

Hamilton crée un lien entre le jeu et la montre

La force de cette édition limitée est qu’elle n’est pas qu’un habillage superficiel : la montre apparaît effectivement dans le jeu (portée par le personnage Axel Vermaak). Cela donne à cette collaboration entre Hamilton et la franchise d’Activision une légitimité rare — le numérique et le réel cohabitent de façon cohérente. Sur le cadran, rien d’ostentatoire : aucun logo Call of Duty visible, pour ne pas alourdir l’esthétique. Le seul indice est au dos, avec un dos de boîtier gravé du sigle de Black Ops 7. Cette discrétion dans le design rappelle certaines collaborations cinéma-­horlogerie, où la montre « joue » son rôle sans se transformer en gadget.

Un boîtier aux dimensions éprouvées

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À 38 mm de diamètre pour 10,9 mm d’épaisseur, le boîtier en acier brossé avec lunette polie s’inscrit dans la lignée classique de la Khaki Field. Cette silhouette compacte rappelle celle des montres militaires d’antan, tout en s’adaptant aux standards de fabrication moderne. Le verre saphir traité anti-reflets assure la lisibilité, tandis que l’étanchéité de 100 mètres permet de conserver un usage quotidien pratique, notamment les week-end. Le dos vissé est bien sûr fermé, exposant seulement la gravure thématique, pas le mouvement — un choix qui favorise la robustesse. Le cadran noir, avec ses index arabes pour 1 à 12 heures, chiffres de 13 à 24 au centre, et une échelle de minuterie extérieure, adopte une structure sobre et fonctionnelle. De leur côté, les aiguilles de type « épée » recouvertes de Super-LumiNova garantissent la lecture dans l’obscurité. Et c’est tout !

Au cœur du jeu : le mouvement H-10

Sous le boîtier bat le calibre Hamilton H-10, un mouvement automatique basé sur l’ETA C07.611, muni de 25 rubis, oscillant à 21’600 alternances/heure (3 Hz). Sa réserve de marche de 80 heures est l’un de ses arguments maîtres : vous pouvez poser la montre un week-end et la reprendre sans l’avoir remontée. Celui-ci aligne la montre sur les standards d’aujourd’hui tout en restant dans la philosophie des montres-outils. Le H-10 intègre une fonction date à 3 heures, ainsi qu’un stop-seconde. Pour ceux qui connaissent, cette architecture est déjà présente dans d’autres modèles Khaki Field, ce qui apporte une continuité technique bienvenue — mais ici avec une touche narrative unique.

Une rengaine militaire revisitée

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Hamilton a choisi un bracelet type NATO vert kaki, avec des touches de cuir au niveau des passants, renforçant l’esprit tactique sans verser dans l’ultra militaire. Le contraste entre textile et cuir rappelle des bracelets de terrain vintage, tout en conservant une souplesse agréable au poignet. Le packaging est également soigné : une boîte exclusive inspirée de l’univers Black Ops 7, pensée comme un écrin collector. C’est un clin d’œil important pour les fans : on ne reçoit pas simplement une montre — on s’immerge dans une expérience.

Une édition limitée à 5000 exemplaire

Produite à 5 000 exemplaires, cette Khaki Field Call of Duty Special Edition (référence H70475930) affiche un positionnement affirmé entre objet de collection et outil utile. Le prix affiché est de 925 €. Pour les fans de montres, l’écart avec le modèle standard pourrait poser question : la plus-value est sensée être justifiée par la gravure, le packaging et la présence dans le jeu, ce qui fait tout de même tiquer. Néanmoins, pour les amateurs de collaborations cohérentes, c’est un pas fort vers un nouveau type de montres immersives et un positionnement unique. On ne peut s’empêcher de penser à la Khaki Field Murph – sortie tout droit du film Interstellar – car ici aussi, le jeu devient un support narratif. Intéressant donc !

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