Présentation de la Christopher Ward C60 Trident Chronograph Pro 600

Christopher Ward est l’une de ces marques véritablement faite pour Le Petit Poussoir. Une marque confidentielle pour les aficionados qui ne se cantonnent pas à ce qu’ils trouvent chez leur horloger mais qui parcourent le web et les forums à la recherche des pépites au bon rapport qualité/prix. Alors oui, pour le coup vous ne trouverez jamais une montre CW en boutique car la marque vend ses produits en direct uniquement. Mais bon, les retours sont gratuits sous 60 jours donc ça se tente. Nous avons déjà passé en revue la C60 Trident GMT ainsi que les MKII et MKIII et avions été conquis. Aujourd’hui, nous vous présentons un chronographe de la gamme Trident : la C60 Trident Chronograph Pro 600.

Les origines de cette nouvelle Trident

Lorsque le jeune designer suisse Adrian Buchmann du haut de ses 28 ans a rejoint l’équipe de Christopher Ward, une importante mission lui a été donnée : réinterpréter le modèle le plus iconique de la marque en quelque chose de nouveau et de radical. Le résultat : une version chronographe de la fameuse Trident. Un astucieux mélange de l’ADN de la collection ainsi qu’une touche de créativité, influence du jeune designer suisse qui a voulu donner vie à ce garde-temps.

La Trident C60 Trident Chronograph Pro 600 à la loupe

Au-delà de son look qui déchire, la Trident C60 Chrono est aussi une montre technique. En ayant pensé aux véritables plongeurs, Christopher Ward nous fournit une montre étanche à 600 mètres équipée d’une valve à hélium et d’un calibre ETA Valjoux 7750. Son boîtier brossé est en acier inoxydable 316L de grade marine et mesure 43mm de diamètre pour 17,10mm d’épaisseur. Ce n’est pas tout petit mais nécessaire pour emmagasiner toutes les spécifications qu’offre cette Trident, surtout au niveau de l’étanchéité…de 600 mètres !

Les courbes sont fluides et les bords biseautés, on imagine donc que le confort a bien été étudié. Le boîtier est surmonté d’une lunette rotative uni-directionnelle en céramique, c’est plus esthétique et ça ne se raye pas. Les boutons-poussoirs, tout comme la couronne, sont vissés ; vous ne pourrez donc pas utiliser la fonction chronographe sous l’eau (en même temps il faudrait être sacrément étrange pour en avoir besoin). Le fond est vissé et orné d’une gravure en relief, un trident dans un fond de vagues, qui apporte une touche de charme à la montre.

Passons maintenant au cadran qui est très intéressant. Un fond bleu marine en plusieurs couches, très travaillé et presque apaisant. Premièrement en son centre avec cette finition en vagues discrètes et régulières qui mettent les choses dans leur contexte et apportent de la profondeur. Ensuite les sous-cadrans à 6 et 12 heures d’un jaune orangé métallisé mais sobre (et c’est presque un euphémisme) qui relève le cadran. Après, les index appliqués des heures, chromés sur les bords et luminescents en leur centre, sont positionnés sur une bague bleue lisse qui porte également le chemin de fer aux marquages blancs et verts. Ajoutons à cela une superbe seconde déportée luminescente à 9 heures, transformée pour donner l’impression de faire respirer cette Trident et l’on atteint presque l’extase. Finalement, les aiguilles signatures de la marque, luminescentes pour les heures/minutes, ainsi que le petit Trident sur les secondes du chronographe ponctuent le tout et affirment la personnalité de ce garde-temps. Nous l’avons mentionné mais pas précisé : toute les couches luminescentes sont du bien du SuperLuminova. À ce niveau là, on ne fait pas de compromis.

Le tout est protégé par un verre saphir avec traitement anti-reflets. Côté mouvement, cette montre Trident est animée par le célèbre Valjoux 7750 qui n’est plus à présenter. Celui-ci est offert en finition Elaboré, décoré des côtes de Genève et offrant une cadence de 28’800 A/h ainsi qu’une réserve de marche de 48 heures. On ne peut espérer mieux. Pour ce qui est du bracelet, vous aurez le choix entre un caoutchouc bleu gaufré et un acier mi-brossé mi-poli, le premier équipé d’une boucle ardillon et le second d’une boucle déployante (mais sans extension de plongée).

Ce que nous pensons de ce chronographe Trident

Dur de dire si nous sommes objectifs (et ce n’est probablement pas le cas) car nous avons un énorme coup de foudre pour cette montre Christopher Ward. Sans compter que nous connaissons bien la marque et nous étions déjà conquis. Vous avez intérêt à aimer le bleu, car CW ne vous proposera pas de version noire ; pas pour le moment du moins. Le seul point négatif (mais plus que justifié) est qu’elle n’est pas si abordable même si tout de même une affaire au vu des prestations : 1880€ sur bracelet caoutchouc et 1950€ sur bracelet acier. On ne parle pas d’une marque lambda mais bien de Christopher Ward, une entreprise établie qui met de vrais moyens en œuvre dans la recherche et développement de ses produits. Sincèrement, on l’aurait bien achetée mais notre banquier ne serait pas très content si l’on dépensait autant sur un coup de tête. Et le plus triste, c’est que c’est une édition limitée…chaque modèle étant numéroté.

Et vous, qu’en pensez vous ? Laissez-nous un avis en commentaire !

Montre Christopher Ward C60 Trident Chronograph Pro 600 / Caractéristiques

• Boîtier : Acier inoxydable 316L
• Diamètre : 43mm
• Épaisseur : 17,1mm
• Luminescence : SuperLuminova
• Type de verre : Verre saphir / Traitement anti-reflets
• Mouvement : Automatique calibre ETA Valjoux 7750
• Résistance à l’eau : 60ATM / 600m
• Type de fermoir : Boucle ardillon ou déployante

DISPONIBLE ICI  /  À PARTIR DE 1880€