Il arrive parfois qu’une innovation silencieuse bouleverse le cours des choses. Pas un design tapageur, ni une complication supplémentaire, mais un détail minuscule qui change tout : le spiral. Dans ce cas précis, il s’agit du TH-Carbonspring, un spiral en composite de carbone mis au point par TAG Heuer, intégré pour la première fois dans deux pièces emblématiques. Deux chronographes qui n’avaient plus besoin de prouver leur légitimité et qui pourtant s’offrent une seconde naissance : la Monaco Flyback Chronograph et la Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport.

La rencontre entre légendes et innovation

La dernière fois que TAG Heuer nous a surpris, c’était avec l’annonce de la Monaco Chronograph Pink. La Monaco revient sur le devant de la scène, accompagnée de la Carrera, deux modèles qui ne sont pas juste de simples montres. Elles incarnent deux piliers de l’histoire TAG Heuer : la première, audacieuse, carrée et rebelle, devenue une icône grâce à Steve McQueen ; la seconde, sportive et racée, pensée pour les pilotes de course. En introduisant le TH-Carbonspring dans ces deux collections, la marque associe l’héritage de ses modèles phares à une avancée technologique qui pourrait bien redessiner l’avenir de l’horlogerie mécanique.

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Le TH-Carbonspring n’est autre qu’un spiral en composite de carbone développé par TAG Heuer. Plus léger, plus résistant aux chocs et aux champs magnétiques qu’un spiral traditionnel en métal ou en silicium, il offre une stabilité accrue, donc une meilleure précision. On retrouve ici l’ADN d’une maison qui, depuis l’invention du Mikrograph en 1916, n’a jamais cessé d’explorer les limites techniques du chronographe.

TAG Heuer Monaco Flyback Chronograph TH-Carbonspring

Difficile de se tromper : avec son boîtier carré de 39 mm en carbone forgé, la Monaco garde cette silhouette inimitable qui a marqué l’histoire dès 1969. Plus contemporaine que jamais, elle associe la légèreté du matériau high-tech à la robustesse d’un fond en titane grade 2 traité au DLC noir. Le cadran, noir mat et également en carbone, présente deux compteurs noirs, dans une exécution sobre ponctuée d’un motif colimaçonné.

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Sous ce visage se cache le calibre TH20-60, certifié COSC, un mouvement automatique maison qui profite du nouveau spiral TH-Carbonspring. L’avantage est clair : résistance accrue aux chocs, insensibilité aux champs magnétiques et une stabilité qui assure une précision chronométrique durable. La fonction flyback permet quant à elle de relancer le chronographe d’une seule pression, héritée du monde aéronautique. Et n’oublions pas non plus de mentionner la réserve de marche poussée à 80 heures comme les autres calibres au format TH20.

Étanche à 100 mètres et livrée sur un bracelet en caoutchouc noir avec motif textile, cette Monaco ne joue pas sur la démonstration ostentatoire, mais sur l’équilibre parfait entre héritage et futurisme discret. Pour les amateurs, elle évoque presque la Monaco V4 de 2004, quand TAG Heuer osait déjà défier les conventions.

TAG Heuer Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport

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À l’opposé de la sobriété de la Monaco, la Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport s’affiche comme un manifeste. Son boîtier de 44 mm en carbone forgé, lui aussi fermé par un fond en titane grade 2 traité au DLC noir, lui donne une allure massive mais étonnamment légère. Le cadran noir reprend la même finition mais accueille cette fois un tourbillon à 6 heures, “complication” reine de l’horlogerie, associé au calibre TH20-61 également certifié COSC.

Ici aussi, le spiral TH-Carbonspring est au cœur du dispositif, garantissant une régularité exemplaire. Le cadran noir en carbone forgé met en valeur le tourbillon à 6 heures et les totalisateurs du chronographe sans surcharge esthétique. Cette sobriété visuelle souligne le caractère sérieux de la montre, où chaque élément est pensé pour l’efficacité plutôt que pour l’ornement. Malgré la complexité mécanique, l’ensemble conserve une étanchéité de 100 mètres, un fait rarissime pour une montre à tourbillon.

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Montée sur un bracelet en caoutchouc noir à finition lisse et creusée près des cornes, la Carrera TH-Carbonspring affirme son statut de chronographe d’avant-garde, sans compromis entre robustesse sportive et sophistication horlogère.

Une même philosophie, deux caractères

Ces deux pièces témoignent d’une volonté claire : réinventer l’organe régulateur au sein de modèles déjà mythiques. Là où beaucoup d’acteurs explorent encore le silicium, TAG Heuer choisit une autre voie, fidèle à son esprit d’ingénierie audacieuse. La Monaco séduit par sa dimension iconique et sa touche rebelle, tandis que la Carrera s’impose comme un laboratoire portable : c’est un condensé de virtuosité mécanique et de robustesse.

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Un parallèle s’impose : au même titre que Zenith fit du El Primero une révolution en 1969, TAG Heuer semble vouloir marquer 2025 de son empreinte en offrant au spiral une nouvelle matière signature. L’histoire dira si ce TH-Carbonspring deviendra un standard, mais le pari est déjà saisissant.

Prix, disponibilité et conclusion

La TAG Heuer Monaco Flyback Chronograph TH-Carbonspring est proposée à 17 700 €, tandis que la Carrera Chronograph Tourbillon Extreme Sport TH-Carbonspring s’affiche à 41 500 €. Chaque modèle est strictement limité à 50 exemplaires et leur commercialisation est prévue pour décembre 2025.

Ces montres s’adressent sans détour aux collectionneurs avertis et aux passionnés d’innovation mécanique, prêts à saisir une opportunité rare même si l’engagement financier est très loin d’être négligeable. Entre héritage et rupture technologique, elles démontrent que TAG Heuer reste capable de surprendre et de marquer son époque. Et ça, on aime !

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