Cela fait quelques temps que nous observons la marque Maurice Lacroix. Le moment est venu de nous y intéresser de plus près. La maison suisse réussit son grand retour sur le devant de la scène et l’Aikon que nous allons essayer aujourd’hui y est pour quelque chose. Lumière sur une pièce sportive mais élégante qui ne passe pas inaperçue.

À propos de Maurice Lacroix

La maison suisse a fait ses débuts pour le compte de la compagnie Desco Von Schulthess en 1961, en tant qu’atelier d’assemblage. À ce moment là, l’entreprise se contente de fabriquer des montres pour d’autres grandes marques, notamment Jaeger-LeCoultre et Audemars Piguet. Ce n’est qu’en 1975 qu’elle présente son premier modèle à son effigie. S’en suit un essor fulgurant. En moins de 20 ans, la marque originaire de Saignelégier s’est développée à travers l’Europe, en Extrême Orient, en Asie et en Amérique, grâce à son savoir-faire et à sa volonté de proposer des pièces de qualité à des prix abordables. En 1990, la marque déclenche un fort engouement grâce à la Calypso, un modèle au style sport/chic utilisant des matériaux nobles et présentant un haut niveau de finition pour un prix proche des 300€; tout pour rencontrer un immense succès. En 2005, la maison jurassienne prend un gros virage en développant son premier mouvement entièrement manufacturé, d’abord un chronographe, avant d’équiper toute leur gamme de calibre maison créant alors une augmentation drastique des prix, bien trop brutale et incomprise par leur clientèle. C’est le début d’une période sombre qui prendra fin en 2016 avec le retour de leur modèle phare.

La collection Aikon

Quoi de mieux pour relancer une maison horlogère que de faire renaître son icône ? Vous l’aurez compris, l’Aikon est la descendante directe de la Calypso, le modèle mythique ayant fait le succès de la marque dans les années 1990. Dès le début de sa tentative de reconstruction, la manufacture a compris qu’il lui fallait un modèle, ou plutôt une collection phare, plus abordable mais toujours au service de cette quête de « haute valeur perçue ». Bien que descendante d’une création originale de la marque, ce nouveau design se rapproche habilement de codes stylistiques éprouvés mais à un prix nettement inférieur.

Boîtier

Cette montre arbore un boîtier en acier inoxydable, imposant mais bien proportionné, de 42mm de diamètre pour une épaisseur de 10,9mm. De quoi permettre d’habiller la plupart des poignets masculins avec présence et charisme. C’est surprenant au premier coup d’oeil mais le niveau de finition est irréprochable. Il est caractérisé par cette lunette fixe en acier brossé dotée de 6 cavaliers en acier poli, qui lui vaut beaucoup de comparaison avec la célèbre Royal Oak et sa lunette à 8 vis. Sa couronne visée, minutieusement gravée du « M » de la marque, est de forme hexagonale afin d’être en parfaite harmonie avec la lunette et le design global du boîtier. Le tout est logiquement coiffé d’un verre saphir plat traité anti-reflet et doté d’un fond de boîte transparent affichant 200 mètres d’étanchéité, offrant robustesse et crédibilité à ce modèle élégant.

Cadran

Non sans rappeler le guillochage « Tapisserie » du célèbre modèle dessiné par Gérald Genta, ce cadran à motif clous de Paris permet d’accentuer l’aspect géométrique de la montre tout en jouant avec la lumière. Il est harmonieusement jalonné d’index bâtons et dispose d’un guichet dateur à 3 heures. Index et aiguilles sont rhodiés, accentuant l’aspect précieux de la montre, et jonchés de matière luminescente pour ces dernières, offrant un coté utilitaire permettant une lisibilité dans les environnements sombres. Bref, ce cadran caractérise bien cette montre et y est pour beaucoup dans son niveau de finition. C’est le « petit » plus qui fait une grande différence.

Mouvement

Coté mécanique, cette Aikon est animée par un mouvement automatique, calibre ML115. Il s’agit en fait d’un Sellita SW200-1 en version élaborée, légèrement modifié par la marque. Sa fréquence de marche est de 28’800 alternances par heure, il est doté de 26 rubis, il offre une réserve de marche de 38 heures puis une précision de -/+7 secondes par jour. Simple mais efficace. Encore une fois, l’esthétique n’est pas négligée : le mouvement est délicatement décoré, les ponts affichent une finition perlée puis la masse oscillante des côtes de Genève ainsi qu’un soleillage pour le plus grand plaisir des yeux. Seules les vis bleuies manquent à l’appel.

Bracelet

Véritable continuité du boîtier, ce bracelet en acier inoxydable est un bijou à lui tout seul. Même s’il nous oblige à une nouvelle comparaison avec la marque préférée de Gary Kasparov, nous sommes une fois de plus bluffés par le niveau de finition et par sa présence au poignet. Sa construction en 4 maillons brossés relevée par ses chanfreins polis lui donne un look habillé mais très masculin. Le petit plus, non négligeable, un système « Quick Change » que l’on voit assez rarement sur des bracelets en acier de ce type. Très pratique et efficace, il permet un changement en moins d’une minute. Petit bémol cependant, le côté bracelet intégré vous contraint à vous équiper uniquement de bracelets Maurice Lacroix (même si vous trouverez un large choix à des prix très honnêtes).

Notre avis sur cette montre Maurice Lacroix

Vous l’aurez compris, même si l’Aikon est la descendante légitime de la Calypso, même si beaucoup d’éléments esthétiques ne sont pas sans rappeler la célèbre Royal Oak. Maurice Lacroix n’est pas la première maison à s’inspirer de ce modèle emblématique, mais la marque suisse a su le faire avec soin tout en réussissant à proposer un produit de qualité disposant d’un niveau de finition irréprochable. Il s’agit d’un modèle très plaisant à porter qui réagit joliment à la lumière et qui attire l’oeil constamment pour se le rincer toute la journée. Au-delà de son aspect très soigné, ce garde-temps paraît des plus robustes et saura également accompagner les plus téméraires d’entre vous, c’est une différence notable avec ce que propose la concurrence. Bref, cela vaut le coup de vous déplacer chez votre AD pour l’essayer !

Montre Maurice Lacroix Automatique 42mm  / Caractéristiques

  • Boîtier : Acier inoxydable / Finition brossée & polie
  • Largeur : 42mm
  • Longueur : 48mm
  • Épaisseur : 10,9mm
  • Type de verre : Saphir plat
  • Fond de boîte : Transparent
  • Mouvement : Automatique
  • Calibre : Maurice Lacroix ML115 (Sellita SW200-1)
  • Réserve de marche : 38 heures
  • Bracelet : Acier inoxydable à 5 maillons
  • Largeur de bracelet : 22-20mm
  • Boucle : Déployante papillon
  • Résistance à l’eau : 20ATM / 200m
  • Garantie : 2 ans
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