Comme vous le savez, nous avons pour vocation de vous présenter des montres à la fois originales et très souvent accessibles. Ce qui ne nous empêche pas de faire quelques incartades et de vous présenter des garde-temps d’exception histoire de rêver un peu. Rareté, excellence et prix exorbitant : voici le Daytona « La Montoya » par Les Artisans de Genève.

Parce qu’une simple Rolex, c’est bien trop commun

Avant de parler de la montre elle-même, il convient de s’attarder un peu sur ses créateurs : Les Artisans de Genève. Derrière cette appellation volontairement simpliste, se cache en fait une maison horlogère d’excellence, créée à Genève en 2013. Elle propose un service (très) exclusif de modification et de personnalisation de montres : Rolex Submariner, Milgauss et Daytona, pour ne citer qu’elles. Cadran, lunette, boîtier, mouvement, bracelet…tout y passe, pour un résultat à chaque fois époustouflant. Les Artisans de Genève prônent le travail manuel dans le plus grand respect de la tradition horlogère helvétique, mais n’hésitent pas non plus à employer les techniques et matériaux les plus avant-gardistes. Produites uniquement sur demande et en séries très limitées, ces réalisations exceptionnelles sont faites par des artisans indépendants hautement qualifiés. Polissage, anglage, sablage…tous les savoir-faire les plus pointus sont représentés par leurs meilleurs spécialistes. Un travail si minutieux qu’il faut compter entre 3 et 4 semaines de travail pour chaque création.

Juan Pablo Montoya : un collaborateur d’exception

Après le réalisateur Spike Lee et le chanteur Lenny Kravitz, Juan Pablo Montoya est la 3ème personnalité à collaborer avec Les Artisans de Genève pour la réalisation d’un modèle particulier. Pilote colombien au palmarès long comme bras – Formule 1, Champ Car, Nascar, Indy Car – il a tout conduit et (presque) tout gagné. Il est notamment le triple vainqueur de la fameuse course des 24 heures de Daytona (2007, 2008 et 2013) aux États-Unis. Ce qui nous mène tout droit au modèle éponyme : la Daytona.

La Montoya : une Daytona squelette…et bien plus encore !

La Daytona référence 116520 a servi de base pour La Montoya. Peu de montres peuvent se targuer de déchaîner autant les passions que le célèbre chronographe de la marque à la couronne. Les Artisans de Genève ont donc relevé un défi impensable : revisiter cette icône absolue du monde horloger. Mais comment sublimer ce garde-temps emblématique tout en respectant son ADN ? Comment transformer ce modèle connu de tous sans le dénaturer ? Quelle direction prendre ? Quel style adopter ? La réponse : une version squelette ! Deux années de recherche et de développement ont été nécessaires pour aboutir à ce modèle exclusif qui, comme le reste de la production de la maison, ne souffre d’aucun compromis sur la qualité. Pensée et conçue comme un bolide de course, Cette Rolex Montoya est tout bonnement incroyable.
 Le cadran – ou plutôt ce qu’il en reste – est la première différence qui saute aux yeux. Ajouré à la main, il représente une véritable prouesse à lui tout seul.

Constitué d’un seul bloc, il relie le chemin de fer extérieur aux 3 sous-compteurs. Chacun d’entre eux a été brossé et peint à la main aux couleurs du drapeau colombien : jaune pour le décompte des heures du chrono, bleu pour celui des minutes, et rouge pour la trotteuse. 
La nouvelle lunette tachymétrique a été usinée dans un bloc de carbone, comme pour rappeler les matériaux composites employés dans la course automobile. 
La masse oscillante elle aussi a été entièrement redessinée et ajourée. Elle est maintenant en or gris 22 carats, et siglée « Juan Pablo Montoya ». Elle se laisse admirer à travers le fond transparent de la boîte, alors que la Daytona d’origine possède un fond plein. 
Enfin, le mouvement lui-même a reçu un traitement de faveur. Le fameux calibre 4130 a été entièrement démonté, pièce par pièce. Chaque composant a été manuellement ciselé, brossé et plaqué d’une finition gris sombre. À lui seul, il a demandé près de 150 heures de travail.

Le point technique : l’anglage

La qualité de finition de La Montoya est présente jusque dans les moindres détails, même ceux qui ne se voient guère à l’œil nu. Le cadran squelette ainsi que chaque pièce du mouvement ont été entièrement anglés à la main. Ce travail, aussi rare que délicat, consiste à supprimer les arêtes entre la surface et les flancs de la pièce, et ainsi à former un biseau qui, au final, sera poli. Cela permet d’éliminer les bavures restantes qui, outre leur caractère inesthétique, pourraient nuire au bon fonctionnement du mouvement. De plus, le polissage, s’il est essentiellement décoratif, limite aussi la corrosion. L’anglage de La Montoya a été réalisé par un seul et unique artisan, Philippe Narbel, expert en la matière.
Quand on vous disait que rien n’a été laissé au hasard.

Les Artisans de Genève signe un chef d’oeuvre

N’ayons pas peur des mots : La Montoya est un chef d’œuvre, au sens le plus strict du terme. Les Artisans de Genève ont relevé avec brio l’incroyable défi de sublimer l’un des garde-temps les plus iconiques du monde horloger. L’ADN de la Daytona est respecté, et son esprit sportif exacerbé. La finition est tout simplement hors-norme. L’ensemble dégage une impression de performance et d’excellence digne d’une Formule 1. Une montre de rêve…destinée à le rester. En effet les 50 exemplaires ont déjà tous été attribués, contre un peu plus de 40.000€ l’unité. Et si La Montoya réveillait en vous la passion des chronographes squelettes, peut-être devriez-vous jeter un Å“il à la Zenith El Primero Full Open. Son mouvement oscillant à 36.000A/h, le fameux calibre 400, a servi de base au calibre 4030 qui équipa la Daytona jusqu’en 2000. C’est ce qu’on appelle une belle alternative, non ?

  EN SAVOIR PLUS 

La marque Rolex rappelle pour sa part qu’elle ne cautionne en aucun cas ces customisations et que toute modification d’une montre Rolex par une tierce personne invalide la garantie de la montre.Â