Depuis plus de 10 ans, Christopher Ward cesse de nous surprendre. La marque britannique fait continuellement des bonds en avant, toujours en améliorant son catalogue de façon aussi minutieuse qu’intelligente. La collection C60 Trident en est le parfait exemple, soit des montres de plongée aussi capables qu’abouties, qui évoluent encore pour donner naissance à la série Lumière en alliant titane et cadrans 3D.

Tout comme l’a fait Tudor avec sa Pelagos 39 (que nous avons passée en revue), Christopher Ward donne encore plus vie à sa montre de plongée de référence une fois la nuit tombée – ou l’obscurité atteinte lors de vos immersions récréatives – grâce à l’utilisation de Globolight XP. Ce matériau à base de céramique inventé par Xenoprint, soit les producteurs du Super-LumiNova, permet de créer des appliques contenant 5 fois plus de luminescence pour briller 2 fois plus, mais avec un surcoût de production très loin d’être négligeable. Cela explique donc le nom de cette collection sous-jacente nommée C60 Trident Lumière, un mot français car c’est une entreprise basée à Bienne en Suisse. Les index sont donc sculptés, tout comme les aiguilles et le logo « twin flags » de Christopher Ward, sur fond grainé histoire d’ajouter encore plus de structure avec 3 options : noir, bleu ou orange.

Du côté du boîtier, la marque fondée en 2004 n’a rien omis : titane grade 2 (tout comme la C60 Elite 1000) pour une légèreté accrue tout en offrant une résistance supérieure, un profil plat pour reposer tout en finesse sur le poignet, une valve à hélium pour éviter les surprises durant les remontées pour les plongeurs les plus extrêmes (même si c’est surprenant pour une montre étanche à 300 mètres). Le gabarit lui est aussi agréablement pensé avec un diamètre réduit à 41mm et surtout une finesse extrêmement appréciable de 10.85mm, en faisant la montre de plongée la plus fine de la maison britannique. Cette finesse se retrouve également au niveau du bracelet, passant de 22mm à l’entrecorne à 16mm vers la boucle, sans compter la présence d’un agréable système de micro-ajustement par bouton-poussoir sur 6mm de longueur. Et ce bracelet est bien évidemment en titane, même s’il vous est possible de choisir un bracelet « Aquaflex », soit du caoutchouc FKM sur boucle ardillon.

Finissons en beauté avec la mécanique qui anime cette série C60 Trident Lumière. Pour gagner en finesse, il fallait inévitablement commencer par le mouvement, c’est la raison pour laquelle Christopher Ward a utilisé un calibre Sellita SW300-1 au lieu du SW200-1 qui anime le reste de la collection. Un gain d’un millimètre (3,6 contre 4,6mm) répercuté sur l’épaisseur de la carrure, sans compter un gain du côté de la réserve de marche passant à 56 heures (au lieu de 38). De plus, Christopher Ward a choisi ce mouvement avec la certification du COSC, déviant ainsi de seulement -4/+6 secondes par jour. Bref, chaque aspect a minutieusement été étudié pour proposer une montre de plongée aussi agréable au porter, au regard et surtout en immersion. Son prix : 2,625€ sur bracelet en titane ou 2,175€ sur caoutchouc. Mais en vrai, il faut les deux !

CARACTÉRISTIQUES – CHRISTOPHER WARD C60 TRIDENT LUMIÈRE

Boîtier : Titane grade 2
Dimensions : 41mm de largeur x 10.85mm d’épaisseur
Étanchéité : 300 mètres (30 ATM)
Cadrans : Noir, bleu ou orange
Mouvement : Automatique
Calibre : Sellita SW300-1 certifié COSC
Bracelets : Titane grade 2 ou caoutchouc FKM
Boucle : Déployante ou ardillon
Prix : 2,175 à 2,625€ TTC

Plus d’informations sur le site de Christopher Ward.