ORIS

Les origines d’Oris remontent à 1904 lorsque Paul Cattin et Georges Christian rachetèrent l’usine de montres Lohner & Co ayant récemment fermé ses portes dans la ville d’Hölstein, située à tout juste 30 minutes de Bâle, en Suisse. Baptisée du nom d’un ruisseau voisin, cette manufacture indépendante a connu une ascension rapide pour compter 3 usines en à peine 4 années d’exploitation, devenant le principal employeur de la région au début du siècle dernier. S’attelant d’abord aux montres de poche, c’est en 1925 qu’Oris s’est mis à produire des montres-bracelets, d’abord en attachant des lanières à ses garde-temps. Ce n’est nul autre que Jacques-David LeCoultre à qui l’on devra la fusion de Jaeger et de LeCoultre qui en deviendra président du conseil d’administration suite au décès de Georges Christian en 1927. En 1938, le modèle Big Crown voit le jour, répondant aux besoins des pilotes avec sa couronne surdimensionnée ainsi que sa fonction « pointer date ».  En 1952, le premier mouvement automatique de la marque voit le jour, soit le calibre 601, doté d’une complication indiquant la réserve de marche. La première montre de plongée signée Oris sera lancée en 1965, puis le premier chronographe maison en 1968. Avec une production dépassant le million de pièces chaque année, la manufacture est alors l’une des plus grandes entreprises horlogères au monde. Durant la crise du quartz, des cadres de la société reprennent le flambeau et décident de se concentrer sur les montres mécaniques, un pari osé allant complètement à contre-courant avec le reste du marché, mais qui finit par leur donner raison et faire d’Oris la marque qu’elle est aujourd’hui. C’est une marque à l’esprit mécanique qui peut se targuer d’une jeunesse éternelle.

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