Une nouvelle édition du Baselworld s’est terminée hier. Aujourd’hui, nous finissons par un petit récapitulatif en vous présentant les nouvelles incontournables des grandes marques. Après avoir enregistré une baisse constante du nombre d’exposants depuis plusieurs années, de 1300 en 2017 à 650 en 2018 puis à seulement 500 cette année, l’événement semble avoir perdu de son éclat. Tandis que certains halls étaient tout simplement fermés, le Hall 1 arborait un étonnant vide laissé par le Swatch Group, reconverti en « Central Plaza » afin de favoriser les rencontres… De plus, les marques ont clairement joué la sécurité avec des déclinaisons de collections existantes, enlevant l’excitation de ce grand rendez-vous annuel. Globalement, on note l’essor de la tendance « Silver & Gold », du bronze ainsi que de la complication GMT devenue incontournable.
Breitling Navitimer Ref. 806 1959 Re-Edition
Avec plus de 70 nouveautés, Breitling de nouveau frappé fort et les amateurs de Navitimer en seront d’autant plus ravis. Limitée à 1959 exemplaires, cette première réédition rend hommage au modèle le plus emblématique de la marque Breitling. La référence 806 reprend, dans les moindres détails, le design de la Navitimer de 1959. Son boîtier de 40,9mm est surmonté d’une lunette tournante constituée de 94 perles puis renferme un cadran noir avec des compteurs ton sur ton arborant le nom de la marque en lettres capitales avec le logo ailé (notamment utilisé par le passé aux États-Unis avec la signature AOPA). Le tout est animé par un tout nouveau mouvement mécanique à remontage manuel, fidèle à l’original, le calibre Breitling B09, certifié COSC et doté de 70 heures de réserve de marche. Son prix : 7,700€.
TAG Heuer Autavia Isograph
Fleuron de la marque Heuer jusqu’en 1985, année du rachat par TAG, la collection Autavia revient au premier plan chez TAG Heuer, volant ainsi la vedette à la gamme Carrera. Cette année, l’équipe de Jean-Claude Biver nous rappelle que la partie « avia », pour aviation, d’Autavia est là pour une bonne raison. Passant en mode 3 aiguilles, cette montre arbore ainsi de grands chiffres arabes avec des aiguilles glaives, une lunette bidirectionnelle ainsi qu’une large couronne. Elle intègre le Calibre 5 Isograph équipé d’un spiral en composite de carbone, offrant 38 heures de réserve de marche et certifié par le COSC. Le tout est emboîté au sein d’un boîtier de 42mm, en acier ou en bronze, étanche à 100 mètres et proposé en 7 déclinaisons. Leur prix démarre à 3,400€.
Nomos Tangente & Club Sport Neomatik
Cette année, l’une de nos marques préférées a dévoilé des nouveautés qui ont véritablement fait le buzz. La marque de Glashütte ravit ses fans avec 3 nouvelles montres mixant l’esprit Bauhaus avec une touche de sportivité. Étanches jusqu’à 300 mètres, ces modèles automatiques affichent pourtant une finesse en-dessous de la barre des 11mm grâce à leur calibre Neomatik DUW 6101 mesurant 3,6mm de hauteur. Longuement attendu, c’est également le lancement du premier bracelet en acier signé Nomos. Fabriqué à partir de 145 pièces, celui-ci retranscrit à merveille l’esprit de la marque et se ferme via une superbe boucle déployante satinée. Leur prix : 3,220€ pour le modèle Club (à gauche) puis 3,980€ pour les modèles Tangente (à droite).
Patek Philippe Calatrava Pilot Alarm Travel Time
Même si beaucoup ont bavé devant la version khaki de l’Aquanaut, la véritable star du stand de Patek Philippe était incontestablement la Calatrava Pilot Alarm Travel Time. Cette pièce marque l’apparition d’une nouvelle grand complication pour la marque à qui l’on doit la célébrissime Nautilus. Reprenant les lignes de la 5524G, cette montre arbore un boîtier de 42,2mm en platine doté de 4 couronnes. À ses complications d’indication de second fuseau horaire puis d’indicateur AM/PM s’ajoute une alarme 24 heures avec un affichage digital couplé à un indicateur on/off en forme de cloche. Son prix : 220,000 CHF.
Hublot Classic Fusion Ferrari GT
Passons à l’une des marques les plus « bling » du moment : Hublot. Cette nouvelle interprétation de la Classic Fusion a été dessinée en collaboration avec le Centro Stile de Ferrari. Ses angles saillants ont été remplacés par de belles courbes empruntées au monde de l’automobile. Avec un diamètre de 45mm, le boîtier de ces modèles Ferrari GT est disponible en polymère de carbone, en or rose ou en titane et renferme le calibre Unico HUB1280, un chronographe automatique avec retour en vol offrant 72 heures de réserve de marche. Leur prix : 21,700€ en version titane, 26,900€ en version carbone 3D, puis 38,300€ en version or « King Gold ».
Zenith Defy Inventor
La marque célèbre pour son mouvement El Primero continue le développement de son concept Defy Lab lancé en 2017, remplaçant le trio balancier/ancre/spiral par son nouvel oscillateur formé d’une seule pièce de silicium. Cette nouvelle version passe de 15Hz (108,000A/h) à 18Hz (129,600A/h) avec une amplitude d’à peine quelques degrés permettant une précision exceptionnelle durant les 50 heures de réserve de marche (qui sont eux-mêmes un exploit vu la vitesse d’oscillation). Le tout est renfermé au sein d’un boîtier en titane mesurant 44mm de largeur avec une lunette en Aéronith, un aluminium transformé en mousse de métal à pores ouverts dans lequel un polymère est ensuite injecté afin d’obtenir un matériau ultra-léger. Plusieurs centaines de modèles seront produits et proposés à 18,900CHF.
Bulgari Octo Finissimo Chronograph GMT Automatic
Cette année encore, la marque italienne Bulgari continue d’affirmer son savoir-faire en terme de finesse au sein d’un boîtier dont le dessin a été fait de la main du célèbre Gérald Genta. Cette nouvelle montre de la gamme Octo se voit dotée d’un mouvement chronographe GMT automatique marquant un 5ème record du monde de par sa finesse : 3,3mm d’épaisseur (calibre BVL 318 avec 55 heures de réserve de marche), une prouesse pour un chronographe automatique, au sein d’un boîtier en titane mesurant 42mm de largeur pour à peine 6,9mm de hauteur. Son prix : 16,500 CHF.
Oris Great Barrier Reef Limited Edition III
Même si le bronze et le GMT sont à l’honneur cette année chez Oris, c’est ce modèle Great Barrier Reed Limited Edition III qui a retenu notre intention. Dans la même veine que l’Aquis Date Relief dont nous avons récemment parlé, la marque continue à sensibiliser les amateurs d’horlogerie sur la protection des océans. Résultat d’un partenariat avec la Reef Restoration Foundation, cette montre s’ajoutant à la collection Aquis arbore un boîtier de 43,5mm avec une nouvelle teinte de bleu sur le cadran et la lunette. On y retrouve une finition soleillée sur laquelle ont été placés un indicateur de date circulaire central ainsi qu’une petite seconde à 9 heures. Le tout est étanche à 300 mètres puis animé par le calibre Oris 743, soit un mouvement Sellita SW200 modifié par Oris. Son prix : 2,300€.
Seiko Prospex LX
Finissons en beauté avec Seiko qui emprunte pour la première fois la technologie Spring Drive développée pour Grand Seiko. Cette nouvelle ligne, conçue en collaboration avec Ken Okuyama, designer de la première Honda NSX puis de la Ferrari Enzo, est déclinée en 3 modèles chacun disponible en 2 versions. L’idée première était de créer un design déclinable dans tous les environnements : air, terre et mer. Chaque montre dispose d’un cadran hautement lisible avec ou sans fonction GMT puis indicateur de réserve de marche. Les boîtiers eux, sont en titane, mesurant 44,8mm de largeur dont l’épaisseur varie selon l’étanchéité (10/20/30 ATM). Les calibres eux, 5R66 ou 5R65, sont précis à +/-1 seconde par jour et offrent 72 heures de réserve de marche. Les prix en revanche, se détachent largement du reste de la collection Prospex : 5,100€, 5,600€ et 6,100€.