Après Rolex, passons aux actualités signées Tudor dévoilées lors de cette édition 2023 du Watches & Wonders. La direction prise par la petite soeur de la marque à la couronne est surprenante, pour ne pas dire inattendue. Tandis que certaines nouveautés sont totalement logiques, d’autres ne le sont pas mais sont pourtant très judicieuses. Et pour avoir eu toutes ces montres en main en début de semaine, nous vous le confirmons !

Tudor Black Bay 54

C’est l’actualité phare de Tudor. En sachant que la Fifty Eight avait déjà fait le travail d’amincir la Black Bay à tous les niveaux, rien ne présageait la sortie d’un tel modèle. 1954, c’est la date de sortie de la toute première montre de plongée signée Tudor, soit la référence 7922. Cette nouvelle Black Bay 54 en est la plus fidèle interprétation. Son boîtier mesure 37mm de largeur, soit le diamètre d’origine, et son mouvement est désormais le calibre MT5400 (et non le MT5402 de la BB58). Celui-ci n’est pas nouveau, il était déjà utilisé dans les versions bronze, argent et or jaune de la Black Bay. La lunette n’arbore pas de marquages gradués, l’aiguille « snowflake » est remplacée par une « lollipop », puis lunette et couronne ont été redessinées pour être plus fidèles au modèle d’origine. Autant le charme de la 58 n’avait pas opéré sur nous, autant là, il est difficile de ne pas craquer ! Et c’est sans compter le bracelet en caoutchouc qui accueille un véritable fermoir « T-Fit » en option…Enfin !

Tudor Black bay

Le rouge bordeaux est de retour dans la collection Black Bay, mais avec de petits twists. Le plus évident est la disponibilité sur un bracelet à 5 maillons, soit un Jubilee mais signé Tudor, qui donne un charme indéniable à cette pièce. Son diamètre revient à 41mm, avec semblerait-il un peu plus de finesse, et surtout un calibre MT5602-U certifié METAS. Une certification chronométrique plus exigeante que le COSC et qui pourrait bien prendre le pas sur toutes les futures sorties de la marque. Le fermoir Tudor T-Fit prend aussi sa place légitime, venant équiper chaque déclinaison de cette nouvelle Black Bay, même pour la version dotée d’un bracelet en caoutchouc. Il ne nous reste plus qu’à savoir si l’on aime cette nouvelle lunette, au crantage plus prononcé comme sur la Pelagos 39, qui tranche avec le reste.

Tudor Black Bay 31/36/39/41

Depuis le lancement des mouvements manufactures de Tudor, nous attendions patiemment de voir la Black Bay 36 évoluer pour enfin franchir le pas. Le cadran noir disparaît, tout comme le bracelet à 3 maillons tandis que les calibres manufactures (MT5201, MT5400, MT5602 & MT5601) débarquent enfin dans tous les boîtiers de la collection. Dommage, on y était presque ! Cela étant dit, l’arrivée du bracelet à 5 maillons avec fermoir T-Fit apporte un atout de taille à ces Black Bay, sans parler du nouveau cadran gris soleillé aux finitions gilt qui est très réussi. Bref, les fans du look DateJust seront ravis, et c’est de bon augure pour la suite !

Tudor Black Bay GMT

Voici une autre nouveauté inattendue. La Black Bay GMT se pare désormais d’un cadran blanc contrasté de marquages noirs. Celui-ci n’est pas juste peint, mais fabriqué en opaline, un verre blanc pressé qui retient la lumière. Une sorte d’hommage à la fameuse GMT Master « Albino » – un mythe pour certains – produit par Rolex pour la Pan Am dans les années 1950. Une alternative crédible qui ravira les amateurs de cette licorne horlogère !

Tudor Royal

C’est une collection vraiment à part dans le catalogue Tudor. Difficilement classable, et surtout pas adressée aux passionnés d’horlogerie, elle a au moins le mérite d’arborer des lignes uniques. Sur le papier, il est vrai que c’est une montre intéressante. Toujours dotée de mouvements ETA retravaillés, la collection Royal se pare de nouveaux cadrans saumon et chocolat soleillés pour animer des tons atypiques d’une belle manière. Le bras de fer avec les nouvelles Black Bay 31/36/39/41 va être difficile pour le vilain petit canard…

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de Tudor.