Avec Richard Mille, on peut s’attendre à tout et cette collection capsule de la RM 07-01 en est la preuve. Célébrant la femme haut en couleurs, la maison suisse fondée par l’entrepreneur français s’inspire non pas de la ville de Memphis, mais du Groupe Memphis, un mouvement italien de design et d’architecture qui a empreint les années 1980. Au menu, ce sont trois éditions limitées en céramique qui clôturent l’été d’une manière audacieuse.

Il est rare de voir la céramique ainsi travaillée. « Rose Blush », « Rose Lavande » et « Bleu Poudré » sont les tonalités choisies par le roi de la haute horlogerie pour habiller les boîtiers tonneaux de 31.4mm de largeur par 45.23mm d’épaisseur. C’est d’ailleurs un type de céramique assez particulier, très technique et surtout biocompatible, constituée de polycristal tétragonal de zircone (TZP) stabilisé par yttrium. Vu que presque personne ne sait ce que c’est, notez que c’est un matériau très utilisé en implantologie dentaire. Comme quoi l’innovation en horlogerie peut venir de partout ! Outre sa haute résistance à la corrosion et aux rayures, sa dureté de 1,400 Vickers et supérieure à celle du verre saphir. Cela rend son usinage particulièrement difficile, d’où un meulage au diamant. La carrure elle, est en or blanc microbillé avec des piliers polis à la main. Le luxe, c’est ça !

Un second spectacle se tient au niveau du cadran qui reprend de manière flagrante le mouvement Memphis. Formes et couleurs varient selon les modèles, mais tous partagent une platine et des ponts squelettés en titane microbillé avec des traitements électro-plasma. En retournant les montres, on y découvre des fonds transparents offrant une vue imparable sur le calibre CRMA2, un mouvement automatique oscillant à 28’800 alternances par heure et offrant 50 heures de réserve de marche. Le rotor est à géométrie variable, réglable sur 6 positions avec un ajustement se faisant via deux masselottes, afin d’adapter le remontage du ressort de barillet selon l’activité de l’utilisateur qui peut même les bloquer. Plus les masselottes sont proches, plus le remontage est rapide. Chaque montre est montée sur un bracelet en cuir de veau coloré avec un revers noir et d’une manière originale, dépourvu de boucle pour laisser place à un superbe passant à travers lequel se glisse une extension dotée de Velcro. L’idée est très bonne, on doit l’admettre. Le tout est proposé en série limitée pour un prix avoisinant les 200,000€. Et oui, ça reste du Richard Mille !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de Richard Mille.

CARACTÉRISTIQUES – RICHARD MILLE RM 07-01

Boîtier : céramique TZP (rose blush, lavande poudrée et bleu poudré) – construction tripartite avec carrure en or blanc microbillé – finition mate – 31.4mm de largeur x 45.23mm de longueur x 11.85mm d’épaisseur – verre saphir – étanchéité de 5 ATM (50 mètres) 

Cadran : squeletté avec motif Memphis coloré – appliques en céramique guillochée, caoutchouc et diamants – titane microbillé avec traitement par électro-plasma – finition mate – index imprimés – index et aiguilles jonchés de Super-LumiNova

Mouvement : mécanique à remontage automatique – calibre CRMA2 – Fréquence de 28’800 alternances par heure (4Hz) – platine et ponts en titane microbillé et squeletté – rotor à géométrie variable en or rouge – antichoc Incabloc – Fonction heures et minutes – réserve de marche de 50 heures

Bracelets : cuir de veau vernis avec revers noir – brin long avec retour en velcro – passant métallique en lieu de boucle ardillon

Informations : édition limitée – disponible en boutique Richard Mille – garantie de 3 ans – environ 200,000€