Tandis que la maison française appuie cette année l’essor de la haute horlogerie au travers du « Louis Vuitton Watch Prize for Independent Creatives », elle dévoile une nouvelle collaboration inédite avec un horloger indépendant, et par n’importe lequel. C’est avec le fondateur d’Akrivia, Rexhep Rexhepi, que Louis Vuitton collabore pour lever le voile sur une série limitée exceptionnelle nommée LVRR-01 Chronographe à Sonnerie. Au menu : double face, tourbillon ainsi qu’une complication unique mélangeant répétition minute et chronographe !

Plus tôt cette année, nous vous avions parlé de la Face-2-Face d’Hamilton. Là, on monte d’un cran, ou plutôt de plusieurs et de manière radicale. Cette montre nommée LVRR-01 est équipée d’un mouvement à double face. Le recto d’apparence classique est en verre saphir fumé révélant – ce qui est rare – les mécanismes du chronographe, de la sonnerie puis du tourbillon. Ce dernier effectue d’ailleurs une révolution en cinq minutes, et non en 60 secondes comme le veut habituellement cette complication de haut vol. Pour la première fois de l’histoire, le chronographe est associé à une sonnerie dont le marteau tinte chaque minute lorsque le chronographe est déclenché via le bouton-poussoir à deux heures. Et pour faire en sorte que la réserve de marche soit suffisante au vu des complications de cette pièce, Rexhep Rexhepi y a intégré deux barillets procurant de l’énergie de manière indépendante au chronographe puis à la sonnerie.

Malgré la complexité de cette LVRR-01 Chronographe à Sonnerie, son utilisation autant que sa lecture est archi-simples. Le recto donne l’heure via deux aiguilles pointant sur des index cubiques en or faisant écho au modèle Spin Time de Louis Vuitton. Le verso lui, est dédié au chronographe avec une grande aiguille bleue indiquant les secondes écoulées, puis une aiguille rouge, plus petite, totalisant jusqu’à 60 minutes sur un fond en émail grand feu réalisé par le maître émailleur Nicolas Doublel oeuvrant à la Fabrique du Temps Louis Vuitton.

Vous l’aurez peut-être remarqué, mais le boîtier utilisé est une version revisitée de la célèbre Tambour (ayant récemment été redessinée avec un tout autre style) en platine brossée avec une lunette étagée et des cornes sculptées pour faire écho aux montres des années 1950. Celui-ci a d’ailleurs été réalisé par le maître boîtier de renom Jean-Pierre Hagmann qui y a apposé son poinçon sur l’une des cornes. Le tout est monté sur un bracelet en cuir de vache naturel équipé d’une boucle ardillon en platine, puis livré dans une malle en toile Monogram avec un motif peint à la main reprenant le logo clin d’oeil « AKRILVIA » de la face principale de la montre. Seulement 10 pièces seront produites à un tarif égalant l’excellence de ce garde-temps : 540,000€. À notez que les bénéficies du côté de la maison française iront au financement du Louis Vuitton Watch Prize. C’est élitiste, mais c’est aussi sacrément appréciable !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel d’Akrivia.

CARACTÉRISTIQUES – LOUIS VUITTON x AKRIVIA LVRR-01 CHRONOGRAPHE À SONNERIE

Boîtier : platine – finition brossée – 39.9mm de largeur x 12.2mm d’épaisseur – étanchéité de 3 ATM (30 mètres) 

Cadrans : face en saphir transclucide fumé avec cubes en or remplis d’émail couleur miel et marquages en or 3N – chronographe en émail grand feu sur base en or palladium avec marquages en émail

Mouvement : mécanique à remontage manuel – calibre LVRR-01 – Fréquence de 21’600 alternances par heure (3Hz) – Fonction heures, minutes, tourbillon et chronographe à sonnerie – réserve de marche de 72 heures

Bracelets : cuir de vache naturel – boucle ardillon en platine

Informations : édition limitée à 10 pièces – 540,000€ TTC